
Publié le 10 avr. 2021 à 11:00Mis à jour le 10 avr. 2021 à 11:10
« Franchement, après le Covid l'an dernier, l'automobile n'avait pas besoin de ça cette année ! » Claude Cham, président de la Fiev (Fédération des industries des équipements pour véhicules), ne peut que constater les dégâts. Le secteur est au coeur des graves problèmes logistiques qui frappent l'industrie. « Nous constatons de fortes tensions sur les prix, voire des pénuries, sur l'acier, le plastique, et bien sûr, sur les composants électroniques : 84 % de nos adhérents sont affectés, qui doivent arrêter leurs chaînes de production, recourir au chômage partiel… C'est très préoccupant », poursuit le dirigeant.
Produit particulièrement complexe issu de l'assemblage de milliers de composants de toute nature, la voiture est en outre devenue le symbole de la production en « juste à temps », consistant à limiter les stocks au maximum. La moindre tension sur la chaîne logistique entraîne des conséquences immédiates. Pas une journée sans qu'un constructeur annonce des ruptures de production : General Motors vient d'annoncer qu'il prolongeait l'arrêt de plusieurs de ses usines américaines, après Stellantis , Hyundai, Volvo, ou Toyota, qui étaient venus ces derniers jours compléter la liste des Volkswagen, Ford, Renault ou Nissan, qui avaient déjà annoncé des fermetures partielles d'usines liées à ces carences.
Bagikan Berita Ini
0 Response to "L'automobile, épicentre de toutes les pénuries - Les Échos"
Post a Comment