A quelques semaines des élections allemandes, le monde politique prend ses distances avec l'industrie automobile. Après avoir longtemps soutenu la filière secouée par l'affaire des moteurs Diesel truqués - au point d'être surnommée la « chancelière de l'auto » -, Angela Merkel s'est dite
« vraiment en colère » et évoque une
« rupture de confiance » avec les fabricants de voitures. De son côté, le social-démocrate Martin Schulz a vertement tancé les patrons du secteur, les accusant de se préoccuper davantage de leurs bonus que de l'avenir de leurs personnels et de l'intérêt des consommateurs. Les propriétaires de voitures diesel voient la valeur de leur véhicule diminuer depuis deux ans et les acheteurs allemands de VW se plaignent d'être moins bien traités que leurs homologues américains. Un ancien cadre d'Audi vient d'ailleurs de transmettre à la justice allemande un document stipulant que la direction était au courant des manipulations.
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https://www.lesechos.fr/journal20170823/lec1_une/030504186923-lautomobile-sinvite-dans-la-campagne-electorale-allemande-2109110.php
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