« Oh, Cadillac ! Il a fallu qu’un p’tit gars vienne là pour fonder Détroit… » Portée par 19 haut-parleurs, la voix puissante de Johnny Halliday chante l’histoire vraie d’Antoine Lamothe-Cadillac. La musique sonne comme dans un studio. Sauf que nous sommes dans une voiture, et pas n’importe laquelle. Le tout nouveau SUV Lyriq Cadillac que la mythique marque américaine s’apprête à commercialiser en France.
Clin d’œil à l’histoire et à la légende, c’est depuis la ville de Cadillac, en Gironde, que la luxueuse voiture 100 % électrique sera révélée aux yeux du public français ce samedi 23 mars...
« Oh, Cadillac ! Il a fallu qu’un p’tit gars vienne là pour fonder Détroit… » Portée par 19 haut-parleurs, la voix puissante de Johnny Halliday chante l’histoire vraie d’Antoine Lamothe-Cadillac. La musique sonne comme dans un studio. Sauf que nous sommes dans une voiture, et pas n’importe laquelle. Le tout nouveau SUV Lyriq Cadillac que la mythique marque américaine s’apprête à commercialiser en France.
Clin d’œil à l’histoire et à la légende, c’est depuis la ville de Cadillac, en Gironde, que la luxueuse voiture 100 % électrique sera révélée aux yeux du public français ce samedi 23 mars, jour de marché, sur le parvis du château du duc d’Épernon.
Les cousins d’Amérique
« On est un peu comme les cousins d’Amérique. On revient de temps en temps voir la famille », sourit Ludovic Basset, responsable des affaires européennes chez General Motors (GM). La dernière fois, c’était en 1953. Les modèles de belles américaines s’appelaient alors Fleetwood ou Eldorado. Généreux, les puissants « cousins d’Amérique » avaient été le principal mécène des travaux de remise en état du château ducal de Cadillac. Un témoignage des liens qui unissent la marque à la cité médiévale des bords de Garonne.
Jérôme Jamet
Un Gascon fondateur de Detroit
Pour comprendre cette histoire, on peut écouter les paroles de la chanson « Cadillac » de Johnny. Ou bien remonter le temps jusqu’au tout début du XVIIIe siècle. Un Gascon originaire du Tarn-et-Garonne, Antoine Laumet, tente sa chance aux Amériques. Mi-aventurier, mi-soldat, il s’invente un pedigree aristocratique en empruntant le nom du baron de Toulouse, à l’époque seigneur de Cadillac. Laumet devient Lamothe-Cadillac.
Telle est la légende. Toujours est-il qu’en 1702, il fonde pour la couronne de France le fort de Détroit. Deux siècles plus tard, le fortin est devenu la grande ville industrielle du Michigan. En 1902, les festivités du bicentenaire de Detroit célèbrent en grande pompe le nom du père fondateur. Au même moment, la célèbre marque de voiture voit le jour dans la ville. Le nom de Cadillac est tout trouvé.
Avec la présentation du Lyriq sur les bords de Garonne, la marque automobile ne renoue pas seulement avec son histoire, elle se relance aussi sur le marché européen. Depuis la vente d’Opel en 2007, General Motors avait quitté le Vieux Continent. Entre-temps, Cadillac, fleuron du groupe, a opéré sa révolution énergétique. « Cadillac est le premier constructeur automobile à passer du tout thermique au tout électrique », souligne Ludovic Basset.
Expérience immersive
Après la Suède et la Suisse, la France est le troisième pays européen à découvrir les lignes du nouveau bijou sur roues. Le « SUV crossover » qui développe 530 chevaux est clairement positionné sur le segment très haut de gamme. Les clients français qui voudront précommandé le Lyriq devront débourser 81 200 euros, toutes options. « C’est une voiture familiale, faite pour les longs trajets. Les batteries ont une autonomie de 550 km. Sur un Paris-Bordeaux, il faut compter une recharge de 20 minutes seulement grâce à son super-chargeur », décrit Ludovic Basset.
« Conduire le Lyriq, c’est vivre une expérience immersive », vante Bouaiache Chahine. Le responsable France de General Motors montre l’impressionnant écran LED incurvé de 70 cm de long. Des boutons de réglage métalliques au design rétro rappellent les modèles des années 1950. Tout comme l’élégante manette au volant pour actionner la marche avant ou la marche arrière.
Si la ligne extérieure dessinée par l’artiste française Magalie Debellis est plutôt sobre par rapport à l’imaginaire rutilant qu’évoque le mythe Cadillac, la voiture en impose. À l’intérieur, une fois les portes fermées, on pénètre dans un autre monde. Un monde de luxe et de technologie où il fait bon écouter Johnny en sillonnant les routes des coteaux de Cadillac.
J. J.
Des cadeaux pour Cadillac
Le constructeur automobile n’est pas venu les mains vides à Cadillac. Pour « renforcer les liens », la marque a offert à la Ville une station de six bornes de recharge électrique de voitures en accès gratuit pour tous les utilisateurs. Cette station fonctionne avec de l’hydrogène vert, produit dans le Sud-Ouest avec de l’énergie solaire ou photovoltaïque. « On veut démontrer que le futur c’est ça et que notre histoire avec Cadillac est aussi placée sous le signe du futur », livre Ludovic Basset. Les six bornes de recharge et l’unité d’hydrogène sont installées pour un an sur le parking du jardin public. Autre cadeau des Américains, ils vont une nouvelle fois mettre la main à la poche pour financer la mise en lumière des façades du château du duc d’Épernon.Bagikan Berita Ini
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