Automobile. Dans l'Orne, la Sasic rachète General Cable

L’entreprise de pièces automobiles, basée à Putanges-Pont-Écrepin, vient d’acquérir une nouvelle unité de production, à La Ferté-Macé. Et, par la même occasion, de sauver 57 emplois.

Depuis cet été, la Sasic, basée à Putanges-Pont-Écrepin (Orne), compte une filiale de plus dans son groupe. Elle a racheté la société General Cable Automotive Europe (GCAE), à La Ferté-Macé.

« Cette entreprise était une filiale de General Cable, qui a décidé de lâcher le secteur automobile il y a peu », explique Christian Debrus, président d’honneur de la Sasic. Et donc de se séparer ou de céder son site de La Ferté-Macé, en fonction des propositions de reprise.

« Nous avons reçu le dossier en avril », détaille Gaëlle Maillard, présidente de la Sasic. Pour une acquisition le 1^er août pour 1 € symbolique, et le sauvetage de 57 emplois. « C’est une entreprise saine, qui comptabilise 10 millions d’euros de chiffre d’affaires », ajoute la présidente.

D’autant que la reprise d’entreprise « est une culture pour la Sasic. Nous sommes toujours à la recherche de sociétés, avec un fil rouge : l’automobile et ses grands comptes, souligne Christian Debrus. Les constructeurs cherchent à standardiser les équipements ». Et à réduire le nombre de prestataires. « Si on veut rester dans la course, c’est essentiel. »

Un changement de nom

Créée en 1965 par le père de Christian Debrus, la Sasic n’a jamais cessé sa croissance externe. L’entreprise familiale travaille majoritairement à l’export (75 % du chiffre d’affaires. Il s’élève à 37,5 millions d’euros en 2016), notamment en Europe de l’Est et au Maghreb.

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Autre avantage, GCAE, spécialisée dans le cable haute tension pour l’automobile et l’industrie, dispose d’une unité de production, permettant à la Sasic de l’ajouter aux deux autres qu’elle possède : celle de Putanges, où travaillent près de 120 personnes, et celle de Fougères (Ille-et-Vilaine). « Nous voulons que ce soit gagnant-gagnant pour la Sasic et GCAE. Ce sont des hommes avec un savoir-faire et des compétences. À nous d’apporter des moyens sur une logique de moyen ou long terme », ajoute Gaëlle Maillard.

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Une condition a été posée : que la GCAE change de nom. « Nous n’avons pas le choix. Un nouveau nom a été déposé il y a plusieurs semaines. » Mais pour l’instant, l’information reste confidentielle, le délai d’opposition n’étant pas passé. Il sera connu fin octobre.

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