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Automobile : Pagenaud, l'endurant

Les vacances ont été courtes pour Simon Pagenaud. Si le pilote montmorillonnais a pu revenir quelques jours en France durant les fêtes, il était sur le pont dès le 3 janvier aux États-Unis. Il faut dire que son programme pour la saison 2018 s’est quelque peu chargé. Car, outre l’Indycar avec le Team Penske, Pagenaud va aussi prendre part à trois courses du championnat IMSA, la série d’endurance nord-américaine. Il sera au départ des 24 Heures de Daytona, samedi, puis des 12 Heures de Sebring, le 17 mars, pour finir avec Petit Le Mans, en octobre.
L’endurance. Une discipline qu’il apprécie particulièrement, lui qui a remporté l’American Le Mans Series, l’ancêtre de l’IMSA, en 2010, avant de terminer 2e des 24 Heures du Mans en 2011 au volant d’une Peugeot 908. « C’est la première fois depuis 2008 que Penske revient en endurance. A l’époque, l’équipe menait un programme avec Porsche. Cette fois, l’écurie est en partenariat avec Acura, une filiale de Honda, et a décidé de s’aligner en IMSA avec deux voitures car le règlement, peu onéreux, et très séduisant pour les constructeurs », précise l’intéressé. La marque japonaise rejoint ainsi un plateau fourni où l’on retrouve Cadillac, mais aussi Mazda ou Nissan. « Il y aura 50 engagés lors des 24 Heures de Daytona avec pas moins de 20 prototypes », souligne le natif de Montmorillon.
“ C’est un proto très agréable à conduire ” Quand le World Endurance Championship (WEC), le championnat du monde d’endurance, est à la peine, les marques se désintéressant de la catégorie reine, le LMP1, à cause des coûts, l’IMSA se montre beaucoup plus attractif. « Nous accueillons des protos LM2 évoluant d’habitude en WEC. Mais, l’inverse n’est malheureusement pas encore vrai. Les protos américains n’ont pas encore le droit de participer à des épreuves du championnat du monde comme les 24 Heures du Mans », regrette Pagenaud.
Dommage car les belles américaines, en plus d’être séduisantes, sont aussi performantes. A l’image de l’Acura-Penske pilotée par le Montmorillonais samedi et dimanche lors des 24 heures de Daytona. « Le châssis est produit par Oreca, un constructeur français. Le design est très spectaculaire, reprenant notamment l’avant de l’Acura NSX, une voiture de série. Le moteur est un V6 double turbo Honda. L’ensemble est très plaisant à conduire. Je me suis régalé durant les essais. Cela me rappelle un peu la Peugeot, la puissance en moins. Il y a cependant beaucoup d’adhérence et la vitesse de pointe reste élevée grâce à l’aérodynamisme. »
Pour l’occasion, Simon Pagenaud fait équipe avec l’Américain Dane Cameron et le Colombien Juan-Pablo Montoya. « Lorsque l’on court pour le Team Penske, c’est toujours pour gagner. Là, il s’agit de la première course de la voiture. Nous allons aussi travailler pour l’avenir sachant que les Mazda se sont montrées très rapides. Mais nous avons aussi fait preuve d’une belle fiabilité. »
Cette parenthèse d’endurance refermée, Simon Pagenaud retrouvera sa combinaison de pilote Indycar. L’ouverture de la saison est en effet prévue le 11 mars à Saint-Petersburg, en Floride. « Avec la nouvelle voiture, nous allons pouvoir bénéficier de beaucoup d’essais hivernaux, une première session est programmée le 5 février à Sonoma avant d’enchaîner les 8 et 9 février à Phoenix », conclut-il.

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