Pauline est passionnée par le monde de l’automobile. Elle a participé à la finale nationale du critérium jeune conducteur aux 24 Heures du Mans. Elle représentait Bois-Guillaume.

Comme son père et son grand-père, Pauline est passionnée par le monde de l’automobile. Elle a récemment participé à la finale nationale du critérium jeune conducteur aux 24 Heures du Mans et a terminé à la 16e place sur 18 000 participants. Elle représentait la Ville de Bois-Guillaume (Seine-Maritime).
Obélix était tombé dans la potion magique. Pauline, elle, a été baignée dans le milieu de l’automobile depuis son plus jeune âge. Avec un grand-père ancien garagiste, collectionneur de voitures et son père qui travaille dans le milieu automobile, difficile de ne pas prêter attention aux véhicules à quatre roues. Suisse d’origine, elle était récemment en vacances à Sotteville-lès-Rouen chez ses grands-parents. Et quand on découvre la maison, on comprend d’où vient cet amour pour la voiture. Impossible de ne pas regarder la vitrine remplie de trophées ou la table de salon ornée de petites voitures de collection.
Le volant toujours à portée de mains
Tradition familiale ? Sa grand-mère, Rose-Marie, certifie que « cette passion est venue d’elle-même, personne ne l’y a obligée. » Chez ses grands-parents, Pauline conduisait toute petite une voiture à pédales de son grand-père. Chacun des petits-enfants dans la famille a sa photo où il pilote une petite voiture de collection.
Chez ses parents, la jeune Suisse adore conduire sa voiture électrique, « même si elle commence à être trop petite ». Quand elle va dans des foires, elle ne peut s’empêcher d’essayer les petites attractions où il y a des voitures. Parfois, il lui arrive de faire semblant d’être au volant dans la voiture de papa ou maman en les attendant. Peu importe le lieu et l’endroit, Pauline a toujours une bonne excuse pour avoir un volant entre ses mains.
Première compétition
L’été dernier, Pauline était chez ses grands-parents. Son grand-père lui avait proposé d’aller voir l’exposition de voitures anciennes à Bois-Guillaume. Hormis cet événement qui est organisé chaque année, une autre manifestation avait lieu : le critérium du jeune conducteur. Bon souvenir pour son grand-père Gérard qui y avait participé à l’époque à Sotteville. C’est une initiation au monde de l’automobile et surtout en rapport avec la sécurité routière. De la théorie y est enseignée, mais également un peu de pratique. Les enfants des établissements scolaires de la ville étaient invités à participer. Néanmoins, quelques places étaient encore disponibles car tous n’avaient pas envie d’essayer. Pauline a donc pu participer à l’événement.
Même si on est trop jeune pour conduire une voiture, c’est important d’apprendre des choses sur la sécurité routière, déclare tout sourire et avec beaucoup de maturité Pauline. En plus, ça sera plus facile d’apprendre la conduite pour plus tard.
Pour la partie pratique, des sélections étaient faites afin de participer à la finale du critérium jeune conducteur aux 24 Heures du Mans.
« Quand ils avaient mentionné au début de l’après-midi que les 1er et 2e seraient qualifiés pour la finale au Mans, j’ai tout fait pour atteindre l’une de ces places », confie la jeune fille de 11 ans. Objectif réussi avec une jolie deuxième place.
Pauline représentait Bois-Guillaume
Suite à sa qualification, la mairie de Bois-Guillaume envoyait un courrier à Pauline pour lui confirmer sa participation à la finale se déroulant au circuit du Mans, dans la Sarthe. Sur les deux sélectionnés, elle était seule à se rendre là-bas. « Au début, ça m’a fait bizarre de me dire que je représentais la ville de Bois-Guillaume » confesse la Suisse. Avec beaucoup de détermination, aux côtés de ses grands-parents et de son père, elle s’est rendue au Mans les 16 et 17 juin.
18 000 enfants ont participé à l’événement durant toute l’année, mais seulement 60 ont été sélectionnés pour la finale. Une fierté pour les grands-parents. Même si la théorie ne comportait pas autant d’informations sur les voitures, Pauline était très heureuse d’être là-bas. Encore plus quand elle a piloté la voiture électrique.
Le parcours était plus grand que celui à Bois-Guillaume, informe la mordue du volant. Mais il ne s’agit pas d’une course. On a des routes où nous avions des panneaux STOP, sens interdit ainsi que des feux de signalisation par exemple.
« Malgré le danger, j’ai souvent envie de courir »
La jeune fille avait tout de même été classée 16e sur 18 000. Pour célébrer son excellente position, des cadeaux, une coupe et une médaille lui ont été remis sur un podium, à l’instar des champions d’une course automobile. Pauline en garde encore un très bon souvenir. Ses grands-parents trouvent que cette initiative qui existe depuis 1960 est très bien et qu’elle doit perdurer afin de sensibiliser les enfants à la sécurité routière. La pilote tient à préciser que la conduite n’est pas destinée qu’aux garçons. « Si on prend l’exemple de la danse, les garçons ont la possibilité d’en faire » argumente-t-elle.
La jeune suisse ignore si elle travaillera un jour dans le milieu automobile, mais elle avoue avoir un peu peur quand elle voit les accidents lors des courses. Mais quelques secondes suffisaient pour que la passion prenne le dessus sur la crainte. « Malgré le danger, j’ai souvent envie de courir. » Néanmoins, elle devra attendre encore quelques années avant de passer un autre challenge : le permis de conduire.
Maxime Cartier
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Portrait. Pauline, 11 ans, passionnée d'automobile près de Rouen a ..."
Post a Comment