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Automobile : la « French touch » ne fait pas recette en Chine - Le Monde

Le modèle électrique K-ZE de Renault au Salon automobile de Shanghaï, le 17 avril.
Le modèle électrique K-ZE de Renault au Salon automobile de Shanghaï, le 17 avril. GREG BAKER / AFP

L’échec est le chemin de la réussite. » Méditer cette pensée de Lao-Tseu apportera peut-être du réconfort aux constructeurs français qui se débattent en Chine avec des résultats oscillant, en ce début 2019, entre le très mauvais et le médiocre… Alors que le gigantesque Salon automobile de Shanghaï ouvrait ses portes au grand public, jeudi 18 avril, les ventes de PSA et de Renault reculent plus fortement encore que le marché chinois, en retrait de 12 % au cours des trois premiers mois de l’année.

PSA a vendu 36 000 véhicules dans la zone Chine-Asie du Sud-Est entre janvier et mars, soit une chute de 57,5 % par rapport à la même période de 2018. Le groupe français n’en finit pas de céder du terrain en Chine. L’an dernier, il y avait écoulé 260 000 voitures, près de trois fois moins qu’en 2014 et 2015, ses années record.

Quant au groupe Renault, ses ventes n’ont baissé que de 21 % au premier trimestre (42 700 immatriculations). Mais ce résultat doit beaucoup à l’acquisition, fin 2017, de l’entreprise de véhicules utilitaires Jinbei. La marque Renault a, elle, enregistré un plongeon de ses ventes de 64 % sur cette période, avec 6 300 voitures écoulées.

En Chine, la « French touch » ne fait donc pas recette. Pas question cependant de faire l’impasse sur le premier marché automobile mondial. Dès lors, il faut trouver des relais de croissance pour ne pas disparaître de ce qui continue d’être un eldorado du secteur, en dépit de la décrue des ventes, à l’œuvre depuis juillet 2018.

Arrêt progressif des aides à l’achat

Afin de trouver un début de solution à ce problème, direction le hall 7.2 du salon de Shanghaï, où sont exposées les Peugeot, Citroën et Renault, à côté de leur partenaire chinois, le constructeur d’Etat Dongfeng.

Au milieu de ce pavillon tricolore trône une petite voiture, qui pourrait être le fruit des amours entre une R5 et un SUV : c’est la ­Renault K-ZE (prononcer « keille-zi »), lancée cette année et sur laquelle l’ex-régie fonde de grands espoirs. Renault compte profiter de l’essor de l’électrique en Chine (+ 62 % en 2018) pour investir un créneau encore non occupé par les constructeurs étrangers : celui de la petite électrique.

Chez Renault, on y croit dur comme fer, d’autant que la K-ZE a reçu, mercredi, le prix du meilleur lancement de véhicule électrique du salon de Shanghaï. De l’avis de la quinzaine de journalistes européens qui l’ont essayée sur la piste d’essai de l’usine Dongfeng-Renault de Wuhan (province du Hebei), la voiture, vive et maniable, propose un rapport qualité-prix abordable (autour de 8 500 euros) difficile à battre.

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https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/18/automobile-la-french-touch-ne-fait-pas-recette-en-chine_5452005_3234.html

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