
L’an passé, environ 5.000 personnes ont afflué autour du circuit, immuable, du Grand Prix historique automobile autour de la place Saint-Jacques à Bressuire.
Une affluence qui a des conséquences pour les commerçants situés sur le tracé du circuit. Au bar-PMU de la Promenade, place Emile-Zola, une montée en puissance est constatée depuis quelques années. « Désormais nous servons à manger samedi midi, samedi soir et dimanche midi. Plus de 200 repas ont été servis l’an passé », dit Emilienne Louette. Un gros rush en prévision qui nécessite l’embauche de cinq personnes en extra pour ce commerce de trois salariés en temps ordinaire. Cette année, avec la canicule qui s’est installée, un ravitaillement en bouteilles d’eau a été effectué. « On a hâte d’y être », affirme Emilienne Louette.
Même son de cloche, en face, chez Philippe Lamaux, gérant de l’hôtel-restaurant de La Boule d’Or. « J’héberge une dizaine de pilotes et copilotes. Le soir, en plus, je vais servir 90 personnes du Grand Prix historique. C’est un week-end où je réserve quasiment exclusivement mon établissement aux participants à l’événement. Mais je précise que les autres clients peuvent venir manger le samedi soir. A partir de 20 h 30 de préférence, quand les pilotes repartiront pour la nocturne », explique Philippe Lamaux qui rend hommage au Grand Prix historique jusque sur ses murs avec de vieilles affiches et photos des années 50.
Problème des accès bloqués Pour Özkan Dincer, gérant du restaurant Yakam’Oz et du bar El Mexicano, rue Lucas, l’ouverture du dimanche est exceptionnelle en raison du Grand Prix. « La journée du dimanche fonctionne bien par rapport au samedi qui est plus calme. Parmi la clientèle, beaucoup d’Anglais qui ont leurs habitudes et leur petit coin de terrasse attitré », explique le trentenaire dont le restaurant proposera menus et cartes habituels.
Idem pour la pizzeria de La Campana, rue de l’Aumônerie, à quelques encablures de la ligne d’arrivée. Le gérant de la pizzeria affirme qu’il a « toujours travaillé dans une bonne ambiance avec les organisateurs ». Pas forcément d’extra à prévoir ou d’horaires étendus.
En revanche, pour la première fois, la boulangerie de Nano, place Zola, va fermer ses portes, samedi et dimanche. « Nous perdons 50 % de clientèle alors que nous sommes dix personnes à travailler. Ce sont surtout les rues bloquées qui nous pénalisent. Cette année, la fermeture du parking dès le jeudi soir a entraîné la perte d’une centaine de clients le vendredi. Mais ce n’est pas grave, cela n’arrive qu’une fois dans l’année », témoigne Béatrice Daguisé, qui préfère relativiser.
Chez leurs voisins du tabac-presse Le Saint-Jacques, le rideau aussi sera baissé, comme tous les ans. « Nos prédécesseurs ont ouvert lors de la première édition mais nous ont dit que ce n’était pas fameux. Comme nous n’avons jamais ouvert, nous n’avons pas de recul sur un éventuel impact sur le chiffre d’affaires. Le problème est l’accès des voitures aux commerces. Mais bon, y’a pas que le boulot dans la vie. On va pouvoir profiter du Grand Prix en famille comme ça », indique Farid Abbadi.
Au restaurant de kebabs à emporter, Les Délices d’Inan, pas de fermeture mais le même problème rencontré avec les accès bloqués. « J’ai des livraisons qui ne pourront pas se faire, c’est un peu handicapant », dit Hélène Sumer, la gérante qui ouvrira un peu plus tôt le matin.
Quant à la pharmacie Saint-Jacques, on s’attend à une affluence moindre pour un samedi. En raison de la canicule, Freddy Roy, pharmacien co-gérant avec Ingrid Chabauty, a prévu un renfort de stocks pour les crèmes solaires et les brumisateurs.
14e Grand Prix historique automobile, samedi 29 juin de 14 h à minuit et dimanche 30 juin de 10 h à 18 h 15. Gratuit.
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