La pénurie de semi-conducteurs apparue au début de l’année a conduit les constructeurs automobiles à arrêter régulièrement certaines lignes de production.
Des dizaines de milliers d’ouvriers d’usines automobiles dans le monde sont dans le brouillard. Iront-ils travailler le lendemain ou seront-ils en chômage technique, faute de semi-conducteurs? «Chaque site travaille en fonction de ce qui est annoncé par la direction au jour le jour, raconte Laurent Gautherat, délégué syndical CFE CGC à Mulhouse. On a un numéro de téléphone que l’on appelle chaque jour pour savoir si on travaille ou si on est en chômage partiel.» De fait, la pénurie de semi-conducteurs apparue au début de l’année a conduit les constructeurs automobiles à arrêter régulièrement certaines lignes de production pendant plusieurs semaines. Même Toyota, épargné dans un premier temps grâce à sa stratégie de stockage de composants clés, est affecté. Ainsi, en France, l’usine d’Onnaing, qui produit les Yaris, n’a pas rouvert depuis la fermeture de l’été. Elle devrait reprendre le 13 septembre.
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Cette situation s’inscrit désormais dans la durée et devrait peser au moins jusqu’en 2023.
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