Reconduit à son poste de ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a toujours balayé l’idée d’une baisse des taxes sur les carburants. Il juge cette mesure bien trop coûteuse, mais aussi incompatible avec la volonté de réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles. Pourtant, d’après les résultats d’une nouvelle étude commandée par Aramisauto à l’institut Kantar, l'enthousiasme des Français pour cette solution ne se dément pas. À la question « quelles sont les grandes orientations que devrait proposer le prochain gouvernement pour rendre la mobilité plus accessible » , 68 % des 1 000 personnes adultes interrogées ont choisi la réponse « réduire la fiscalité sur les carburants de 20 à 5,5 % ». On grimpe même à 73 % dans les communes rurales et dans les villes de 20 000 à 100 000 habitants, et à 76 % dans les agglomérations urbaines de moins de 20 000 habitants. Notons toutefois que la formulation adoptée a pu orienter certains choix en s’alignant précisément sur l’une des propositions fortes de Marine Le Pen à la dernière élection présidentielle…
Une aide ciblée moins populaire qu'une baisse des taxes
Une application plébiscitée pour la mobilité durable
Le sondage comprenait aussi une deuxième question bien différente : « quelles seraient les mesures prioritaires à mettre en place par le gouvernement pour le développement d’une mobilité durable ? » Cette fois, il était demandé aux personnes interrogées de classer les diverses propositions. Celle qui est arrivée le plus souvent en tête consisterait ainsi à « permettre aux Français d’accéder à une offre de transports et de services la plus complète possible, grâce à une seule application (parking, autopartage, location de voiture, bus, tramway, métro, vélo, trottinette, TGV, Transilien) afin de faciliter leurs déplacements ». Elle devance assez nettement trois autres réponses qui se tiennent dans un mouchoir de poche :
- l’augmentation des points de charge
- le soutien au recyclage des batteries
- la « mise en place d’un indice de réparabilité des voitures neuves pour éviter l'obsolescence programmée »
En revanche, les interviewés n’ont pas semblé du tout convaincus par la nécessité d’expliquer précisément les futures restrictions de circulation liées aux zones à faibles émissions, et encore moins par une obligation de formations d’éco-conduite prises en charge par l’Etat.
https://www.largus.fr/actualite-automobile/gouvernement-quelles-devraient-etre-ses-priorites-pour-lautomobile-10946390.html
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