
Mais après une annulation en mars 2020 pour cause de pandémie, et dans un contexte compliqué pour l’industrie automobile, le Mondial a réduit la voilure. Les organisateurs visent cette année entre 300 000 et 400 000 visiteurs, sur une semaine seulement.
Renault 4 et 5, BNP et Lego
Renault est la seule marque à sortir le grand jeu en présentant lundi la nouvelle Renault 4, un SUV électrique qui trônera aux côtés de la nouvelle Renault 5, électrique elle aussi. Dans le même groupe, Dacia et Alpine présentent des concepts futuristes, et Mobilize ses solutions innovantes de mobilité.
Du côté de Stellantis, Peugeot, Jeep et DS présentent quelques nouveaux modèles, tandis que Citroën a montré son concept « durable » Oli en amont du salon.
Les autres stars du salon, avec leurs grands stands, sont Ora, BYD ou VinFast, des marques chinoises et vietnamiennes de voitures électriques, qui se lancent à la conquête de l’Europe.
Plusieurs banques comme la BNP ou le Crédit agricole exposeront aussi des véhicules proposés à la location. Netflix et Lego sont aussi attendus.
Pas de constructeurs allemands ou japonais
Aucun constructeur allemand ne fera le déplacement : après avoir investi des millions au salon de la mobilité de Munich, en septembre 2021, BMW comme Volkswagen feront l’impasse, avec leurs filiales Mini, Seat, Bugatti, ou Lamborghini.
Seul Mercedes s’invite à Paris pour une soirée le dimanche, mais à l’écart du Mondial. Les constructeurs japonais et coréens brillent également par leur absence.
Les curieux iront aussi vers les constructeurs innovants comme Hopium et NamX, qui misent sur l’hydrogène, ou vers les tout petits fabricants français Devalliet et Pantore.
« Un outil marketing »
Les salons ont-ils encore un intérêt, alors que l’automobile provoque encore trop d’émissions de CO2, entre autres ? La profession est très partagée depuis une dizaine d’années, et les marques se ruent sur internet pour construire leur image. En 2021, le salon de Munich, qui tentait de s’ouvrir au vélo et autres mobilités, a été perturbé par de grandes manifestations écologistes. Le salon de Genève a été annulé à trois reprises, et prévoit une édition délocalisée au Qatar.
« Je vais au salon de l’auto parce que j’aime ça, parce que j’aime présenter le meilleur de ce qu’on fabrique », a lancé le directeur général de Renault Luca de Meo dans le Parisien, fin septembre. « Les salons de l’auto continueront de déplacer les foules », veut croire le dirigeant italien.
Son concurrent Carlos Tavares est plus prosaïque : « Chez Stellantis, nous le voyons comme un outil marketing, que nous mettons en concurrence avec d’autres, par exemple un engagement sportif, une publicité. Si l’on a des choses à dire et qu’on peut capter l’attention des visiteurs et des médias, d’après nos calculs, un salon fait sens ».
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