La vigilance est de mise. Mais il n'y a pour le moment pas de vague de fermeture d'usines, malgré le ralentissement de l'activité. Avec 24 cas identifiés, les annonces de sites menacés restent à un niveau bas.
Depuis l'été, les défaillances rebondissent. Mais elles restent encore inférieures à leur niveau de fin 2019, et devraient le rester jusqu'à mi-2023, selon Allianz Trade. Une bonne partie des mises en sommeil des lignes de production, pour cause de flambée de l'énergie, sont temporaires.
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Un secteur est dans l'oeil du cyclone : fragilisée par la transition à marche forcée vers l'électrique et la déprime du marché européen, l'industrie automobile concentre le tiers des fermetures d'usines répertoriées. La Fonderie du Poitou, qui employait 290 salariés, mais aussi l'usine de Faurecia à Pulversheim (Haut-Rhin) et celle de Terrenco à Orléans (Loiret) ont fermé leurs portes. Le groupe Boryszew va, lui, délocaliser la production de son usine de Chartres vers l'Europe de l'Est.
1 - La Coop des masques liquidée
L’aventure aura été de courte durée. La Coop des Masques avait démarré sa production de masques sanitaires, FFP2 et chirurgicaux, en janvier 2021, à Grâces (Côtes-d’Armor). Faute de commandes suffisantes, en particulier publiques, 95 % des achats se faisant en Chine, elle a été placée en liquidation judiciaire en octobre. Et ses 13 salariés, licenciés.
2- Compin délocalise sa production
Équipementier historique du ferroviaire, Compin, à Évreux (Eure), détenu majoritairement par le fonds d’investissement Trainvest, a lancé un PSE de 55 salariés sur 113, ce qui signifie la fin de la production de ses sièges de trains, trams et bus, en France. Elle sera délocalisée en Pologne, Espagne et Turquie.
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