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Automobile : quelles attentes pour les professions libérales et les artisans ? - Ouest-France

La chose est évidemment légale. Et de plus en plus répandue. Vous êtes infirmière, géomètre, mandataire judiciaire, expert agricole… : à partir du moment où le véhicule vous sert pour vos déplacements professionnels, il est possible de l’acheter sur le compte de votre société. Une seule condition : que votre activité professionnelle justifie vraiment des déplacements. Si ce n’est pas le cas, n’inscrivez pas votre véhicule à l’actif de votre bilan. Pour un dentiste ou un psychothérapeute, pas la peine !

Éviter des calculs comptables

Cyril, restaurateur à Meudon (restaurant Maison Rouge), a opté pour une voiture sur le compte de sa société : « A la base, si j’ai pris une voiture sur le compte de mon restaurant, c’est pour faciliter l’obtention du crédit, et surtout indexer tous les frais, globalement, sur le bilan de l’entreprise, afin d’alléger son imposition fiscale. Cette voiture, je m’en sers professionnellement pour l’approvisionnement de mon restaurant ; et aussi pour mes déplacements personnels, en famille. Je ne récupère pas la TVA, car ce n’est pas une voiture de société à deux places. Mais toutes les dépenses liées à la voiture, c’est ma société qui les paye. Ça inclut aussi le carburant, l’entretien et le remplacement des pneus. Dans les faits, je ne sais pas si c’est forcément plus avantageux que de déduire des frais réels au kilomètre, si j’avais acheté la voiture en mon nom propre. Mais ça évite tout un tas de calculs comptables embêtants au quotidien : en fonction des kilomètres parcourus pour le compte de l’entreprise, il faudrait garder les justificatifs. Là, c’est bien plus facile ». Quant au choix du modèle : « pour la prochaine, je vais opter pour une hybride rechargeable. Mais le choix n’est pas facile. Et je me pose plein de questions pour l’installation d’une borne sur mon parking… ».

Véhicule… « obligé »

Dans certains métiers (plombier, électricien, maçon, couvreur…), le véhicule inscrit dans un statut professionnel ne fait même pas question. Tony habite près de Chartres. Il vend des fruits et légumes sur les marchés. Pour lui, la camionnette, c’est l’outil de travail obligatoire : « je suis obligé d’avoir deux camionnettes de 3,5 tonnes, pour transporter toutes les cagettes. C’est un véhicule strictement professionnel, qui est renouvelé tous les 12 ans. À côté de ça, pour le travail aussi, je fais quasi 2 000 km par semaine en voiture : les marchés sont loin, en région parisienne ».

Et, puisque, c’est LA tendance actuelle, le passage à l’électrique, il l’envisage ? « J’ai essayé : on m’a prêté une électrique, une fois. Franchement, le risque de tomber en rade à cause de l’autonomie, ça fait trop stresser. L’hiver, vous mettez le chauffage, et tout de suite, votre autonomie fond. Et les camionnettes électriques ? Hors de prix ! Non, vraiment, pas pour tout de suite… ».

Jean-Rémy MACCHIA.

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