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Entre constructeurs automobiles, la bataille des remises fait rage - Le Monde

Une Citroën Ë-C4, en mai 2022, lors de la Foire de Paris.

C’est un virage sur l’aile, engagé à contrecœur, mais sans état d’âme. Le groupe Stellantis, dirigé par un patron qui n’a jamais caché son hostilité à la pratique des rabais à grande échelle, multiplie depuis plusieurs mois les offres promotionnelles, en particulier sur les modèles électriques. Carlos Tavares, qui voulait déjà en finir avec les remises généralisées lorsqu’il était à la tête de Renault, s’est finalement résolu à ouvrir la boîte aux ristournes en Europe comme en Amérique du Nord.

Ces derniers mois, Citroën a cassé les tarifs de la ë-C4 (électrique) et Fiat vient de porter de 2 000 à 3 000 euros sa prime « écologique » sur les modèles 500 et 600, qui s’ajoute au bonus réglementaire de 5 000 euros attribué à tout acheteur d’un modèle électrique. Même Peugeot, dont les tarifs avaient subi une inflation majeure, multiplie les gestes commerciaux, y compris sur le nouveau e-308, dont la version break, qui devait imposer un surcoût de 1 000 euros, sera finalement vendue au même tarif que la berline.

Pour sa part, Opel propose, entre autres, des formules de location-vente à peine supérieures à 100 euros par mois sur la Corsa électrique et des coups de pouce de 2 000 euros sur certains modèles en stock. A tout acheteur d’un modèle électrique, Stellantis offre l’installation d’une borne de recharge à domicile.

« Soigner sa compétitivité »

En Amérique du Nord, la bataille des remises fait rage. Au troisième trimestre, a calculé la société de services Cox Automotive, les rabais pratiqués par les marques du groupe (Dodge, Jeep, RAM, Chrysler) ont atteint un sommet, avec une moyenne de 3 709 dollars (environ 3 400 euros) pour chaque voiture vendue. Cela représente une progression de 62 % par rapport au deuxième trimestre.

Stellantis n’est pas le seul constructeur à casser les prix, tant s’en faut. Tesla a ouvert les hostilités début 2023 et, sans toujours le revendiquer haut et fort, pratiquement toute la concurrence a suivi. Volkswagen a baissé le tarif de l’ID.4 jusqu’à 6 850 euros, le coréen Hyundai a fortement resserré celui des Ioniq 5 et 6.

Les remises consenties par la plupart des marques, comme Toyota (moins 3 000 euros sur la Yaris Cross hybride), se sont emballées lors du Black Friday, vendredi 24 novembre, et les modèles purement thermiques ne sont pas en reste. Depuis que les formules de leasing (location longue durée) sont devenues prépondérantes, les constructeurs rivalisent de loyers plus alléchants les uns que les autres… souvent associés à un plafond de kilométrage annuel revu à la baisse, égal voire inférieur à 10 000 kilomètres.

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