
L'année 2024 sera-t-elle celle du sacre de la voiture électrique ? Ce qui est sûr, c'est que ce n'est plus un épiphénomène, mais une vraie tendance, les ventes de voitures électriques décollent.
L'an prochain, on devrait franchir la barre symbolique du million de voitures électriques en circulation. Certes, il faut comparer aux 38 millions de voitures qui roulent aujourd'hui, mais la progression est impressionnante. Pour vous donner une idée, on comptait à peine une centaine sur nos routes en 2010.
Aujourd'hui, les immatriculations s'envolent, plus 40% le mois dernier, à tel point qu'il se vend désormais plus d'électriques neuves que de diesel dans l'Hexagone et en Europe, 15% contre 10% de part de marché. Un écart qui devrait encore se creuser un peu plus en 2024. Les constructeurs ont clairement mis les doigts dans la prise.
Les nouveaux modèles électriques
Si les constructeurs investissent autant sur l'électrique, c'est en partie parce qu'en 2035, il sera interdit de commercialiser des modèles thermiques. Donc de Dacia aux marques allemande, tous s'y mettent, même Ferrari devrait faire bondir les puristes en dévoilant une électrique.
Côté français, on aura une avalanche de modèles électriques. De la R5 au Scénic côté Renault et le Peugeot 3008. Que des modèles assemblés en France, à Douai et Sochaux.
Les premières batteries françaises
On peut aussi s'attendre à du changement l'an prochain pour les batteries, avec la sortie de batteries assemblées sur le sol français, dans des mégas usines, que l'on appelle Gigafactory situées dans le Nord, à Douai, Dunkerque et Douvrin. Ainsi, à Douvrin dans le Pas-de-Calais, le site devrait produire 200.000 batteries l'année prochaine. Un site codétenu par Stellantis, Total et Mercedes.
On prévoit 10.000 emplois dans cette région du Nord d'ici à 3 ans. Un espoir pour une industrie qui risque de payer cher, très cher, le passage à l'électrique. Avec 100.00 emplois menacés d’ici à 2035 selon les prévisions de la filière automobile. La raison est simple : l'électrique nécessite moins de main-d'œuvre, trois personnes seulement contre cinq pour assembler un véhicule thermique.
Une baisse des prix en 2024
Il reste un sacré frein à l'achat : celui du prix, mais il devrait baisser. Actuellement, il faut compter 10.000 euros de plus pour une électrique. Les constructeurs ont donc décidé de casser les prix. Ainsi, Tesla devrait arriver avec un modèle à 25.000 euros, tout comme Renault avec sa R5. De son côté, Citroën proposera au printemps une citadine baptisée l'EC4 à partir de 20.000 euros.
Ces prix seront également conjugués à des aides, à commencer par le leasing social qui permettra dès le 1ᵉʳ janvier, aux ménages les plus modestes, de s'équiper d'un véhicule électrique pour 100 euros par mois. Mesure qui pourrait profiter à 900.000 foyers. En revanche, pour la majorité des ménages, le bonus écologique devrait être raboté de 1.000 euros, pour passer à 4.000 euros.
Un bonus qui s'applique uniquement aux voitures électriques fabriquées en Europe. Seulement, les marques chinoises sont en train de trouver la parade. Déjà, le géant chinois BYD distribué en France, vient d'annoncer l'installation d'une usine en Hongrie. Vingt ans après, c'est la même stratégie que les Japonais puis les Coréens qui se sont implantés sur le vieux continent avec le succès que l'on connaît !
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