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Circulation automobile en Haute-Garonne : ces routes et ces rues qui font chauffer les décibels - LaDepeche.fr

l'essentiel Pendant deux mois, le conseil départemental va consulter les Haut-Garonnais pour réviser le plan de prévention du bruit sur les routes à fort trafic. C’est à Muret, Ramonville-Saint-Agne et Saint-Gaudens que l’on relève les plus gros points noirs.

La tendance dans les centres-villes a beau être à la piétonnisation, il reste quelques grands axes routiers qui résistent au nouveau modèle d’urbanisation. Avec des routes départementales qui traversent encore des zones à fortes densités de population, notamment dans les villes moyennes. Des zones où le bruit généré par la circulation peut dépasser les normes légales en matière de décibels. C’est pour lutter contre ces pollutions sonores qui peuvent pourrir le quotidien, que le conseil départemental de la Haute-Garonne s’est doté d’un plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) dans le cadre d’une directive européenne. Révisé tous les 5 ans, il s’ouvre aujourd’hui à une nouvelle consultation des citoyens sur le site « haute-garonne.fr » du 1er juillet au 31 août. Il s’agit d’identifier des tronçons de rues ou de routes problématiques sur les infrastructures routières supportant un trafic de plus de 3 millions de véhicules par an, soit 8 200 véhicules par jour. Ce qui représente 395 kilomètres sur l’ensemble de voirie départementale.

Des milliers de personnes exposées…

Pour ce faire, le conseil départemental travaille en partenariat avec les communes à fort trafic en hypercentre-ville concernées par le PPBE, en mettant en place des actions pour baisser le son et développer des solutions alternatives à la voiture individuelle dans les déplacements domicile-travail. Trois gros points noirs ont d’ores et déjà été repérés. À Muret d’abord ou la route départementale 3, correspondant aux avenues Jacques Douzan et du Père Daniel Brottier, qui traversent la ville, enregistre des dépassements réguliers des seuils de bruit réglementaires. « C’est une zone avec une densité relativement élevée d’habitation, bien que principalement composé de petits collectifs, explique-t-on au conseil départemental. Il s’agit de bâtiments accolés, proches de la route et donc exposés au bruit direct et aux réflexions des parois et du sol. La vitesse sur le tronçon en question varie entre 30 et 50 km/h ». À l’arrivée ce ne sont pas moins de 160 immeubles s et environ 1 384 personnes qui sont exposés aux nuisances sonores. À Ramonville-Saint-Agne une agglomération relativement dense, composée majoritairement de bâtis collectifs c’est l’avenue Tolosane, la départementale 13, qui trinque le plus avec 1 463 personnes directement incommodées par le bruit. Enfin à Saint-Gaudens, l’itinéraire comprenant l’avenue François Mitterrand, l’avenue du Général Leclerc, le boulevard Charles de Gaulle, le boulevard Louis-Pasteur et l’avenue du Maréchal Joffre où la vitesse réglementaire varie entre 30 et 90 km/h enregistre aussi beaucoup trop de décibels, avec 232 bâtiments et environ 1 064 personnes exposés.

L’avion plus bruyant que la voiture

La parade ? Pour apaiser les tronçons en tension, la collectivité départementale est pilote sur le déploiement des Réseau Express Vélo et pour la création d’aires de covoiturage. « À ce jour, on compte 1 350 places sur 53 aires hors métropole. L’objectif est de créer 3 000 places à moins de 15 minutes du domicile de chaque Haut-Garonnais » précise-t-elle. Sur les 37 communes de Toulouse métropole, le plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) est aussi en cours de révision, mais on ne dispose pas encore de résultats pour l’instant, nous a-t-on fait savoir. Mais selon le précédent diagnostic, les axes de circulation les plus bruyants sont les autoroutes, les voies pénétrantes, les anciennes départementales, et les boulevards. Sur ces axes, le bruit est généré par le débit de véhicules, la vitesse, la part importante de poids lourds qui les empruntent et le revêtement routier. Mais, le PPBE montre que les endroits les plus bruyants de la métropole restent le couloir aérien de l’aéroport de Blagnac, le long des voies ferrées et les abords des grandes zones industrielles.


Un plan de prévention départemental

Afin de prévenir et atténuer les nuisances sonores générées par la circulation routière, le conseil départemental, qui gère 6 200 km de routes départementales, révise son Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement élaboré en 2019. Pour répondre à ces obligations réglementaires, dès 2015, le conseil départemental de la Haute-Garonne a élaboré son propre plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) et présente aujourd’hui à la population sa révision. Le plan de prévention bruit dans l’environnement mis à jour recensera les actions devant être mises en œuvre pour prévenir les effets du bruit, réduire si nécessaire les niveaux de décibels, protéger les zones calmes, évaluer le nombre de personnes exposées à un niveau de bruit excessif et identifier les sources de bruit dont les niveaux devraient être réduits…

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