Automobile: en Allemagne, le soutien aux constructeurs ne fait plus l'unanimité - Le Figaro

À Berlin

Face à la crise du coronavirus, les bonnes vieilles recettes, comme la prime à la casse, se révèlent désuètes. Un consensus semble se dégager en Allemagne pour trouver un programme d’aides plus innovant afin de relancer un marché automobile en panne sèche. En avril, ce dernier a chuté de 61% sur un an: seules 120.840 voitures neuves ont été immatriculées, selon l’agence fédérale KBA. Soit un tiers de moins qu’au cours du pire mois de la crise de 2009. À l’époque, le gouvernement avait offert un chèque de 2500 euros pour l’achat de tout véhicule neuf en remplacement d’un modèle d’au moins 9 ans d’âge. En deux mois, l’enveloppe de 1,5 milliard d’euros avait été consommée, contraignant les pouvoirs publics à une rallonge de 2 milliards.

«Ce programme ne sera pas renouvelé», a averti devant le Bundestag, la ministre de l’Écologie Svenja Schulze. Le 9 avril, l’industrie automobile a débattu en présence d’Angela Merkel d’un nouveau plan dont les premières conclusions devraient être connues

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