La réparation automobile? Elle ne va pas bien! La "reprise constatée à la sortie du confinement est en train de retomber", constate une étude du CNPA (Conseil national des professions de l’automobile) publiée vendredi. Sur les neuf premiers mois de l’année, l’activité est en recul de 11,4%, un pourcentage de baisse identique à celui constaté à la fin août. L’activité carrosserie chute de 15,2% (à 86 millions d’euros sur les neuf premiers mois pour les 1.133 ateliers de mécanique et 517 de carrosserie choisis par l’étude). Avec un fort recul à partir de la mi-septembre (jusqu’à -25/-30% dans certains secteurs).
Un indicateur comme le niveau des commandes de peinture est ainsi en baisse sensible, assure le rapport. Pour l’activité mécanique, le chiffre d’affaires dégringole de 10,7% (à un demi-milliard d’euros sur neuf mois pour le panel choisi), constate le CNPA. Les nouvelles mesures de restriction de circulation (couvre-feu) et la prolongation de l’arrêt de certaines activités engendrent une baisse du kilométrage parcouru (évènementiel, location de véhicules, …). Le chiffre d’affaires de la réparation et entretien automobiles s’élevait au global à 22,8 milliards d’euros (en 2018) dans l’Hexagone, selon les statistiques du CCFA (Comité des constructeurs automobiles).
Erosion forte des effectifs
Un indicateur comme le niveau des commandes de peinture est ainsi en baisse sensible, assure le rapport. Pour l’activité mécanique, le chiffre d’affaires dégringole de 10,7% (à un demi-milliard d’euros sur neuf mois pour le panel choisi), constate le CNPA. Les nouvelles mesures de restriction de circulation (couvre-feu) et la prolongation de l’arrêt de certaines activités engendrent une baisse du kilométrage parcouru (évènementiel, location de véhicules, …). Le chiffre d’affaires de la réparation et entretien automobiles s’élevait au global à 22,8 milliards d’euros (en 2018) dans l’Hexagone, selon les statistiques du CCFA (Comité des constructeurs automobiles).
Erosion forte des effectifs
Les chutes d'activité de 2020 devraient entraîner une forte accélération de la chute des effectifs, aiguillonnée par les mesures anti-automobile édictées dans les grandes villes dirigées par des élus anti-voitures. C'est pourtant un secteur clé pour l'emploi. L’usage de l’automobile au sens large concerne 520.000 emplois en France environ d’après le CCFA, qui se rattachent aux secteurs des services liés aux véhicules (vente, réparation, commerce d’équipements automobiles, location, etc.), des carburants et du recyclage. Le nombre d'employés est en érosion constante. Il se montait à 620.000 en 2015. Soit 100.000 postes perdus en quatre ans!
L’industrie automobile (production), elle-même, génère près de 500.000 emplois (hors intérimaires, matières premières, équipements, accessoires compris). Contre 532.000 en 2015. La fabrication de véhicules seule n’employait plus (fin 2018) que 229.400 personnes dans l’Hexagone, contre 243.800 fin 2012… et 276.000 en 2007. Renault y a diminué de 31% ses effectifs entre 2005 et l'an dernier à 48.500 personnes. PSA les avait pour sa part divisés par deux sur la même période (à 62.000). Les fournisseurs d'équipements automobiles (membres de la fédération professionnelle Fiev) ont vu de leur côté le nombre d’emplois réduits de moitié dans l'Hexagone entre 2005 et aujourd'hui (à un peu plus de 70.000 personnes).
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