L’AUTO PREND LA PAROLE (6/6) - Les pressions réglementaires et le changement des usages se traduisent par une relation bouleversée à la mobilité individuelle.
L’automobile n’est plus en odeur de sainteté. Elle sent le soufre et la tricherie. Elle consomme beaucoup plus que les chiffres annoncés par les constructeurs. Une nouvelle procédure d’homologation (WLTP) corrige en partie les écarts à la fin de la décennie 2010. S’il n’y avait que ça. Elle pollue. Trop. Elle n’est plus la bienvenue en ville, où la population aspire à mieux respirer. Pour dissuader les usagers de l’utiliser, les édiles des grandes villes réduisent les places de stationnement et les voies de circulation. L’autopartage, la location en libre-service et les VTC deviennent les étendards de la mobilité. La prolifération de ces services s’appuie sur la numérisation de la société.
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Nous sommes à l’aube d’une révolution culturelle: l’usage prend le pas sur la possession. À l’image de la musique et des films qui sont passés du CD et du DVD à l’écoute en direct (streaming) et au visionnage à partir de plateformes tel Netflix, on consomme la voiture à la minute. Tout le monde ne se reconnaît
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