L’avenir des breaks est menacé, selon nos confrères allemands d’Automobilwoche, le constructeur de Stuttgart envisagerait bien de supprimer les silhouettes break de son catalogue dès 2030. La fin d’une histoire longue d’un demi-siècle.
Depuis les années 70, où le break Type 123 représente alors la machine à rouler par excellence, habitable, confortable et puissante. Même la berline Classe E, traditionnellement déclinée en break, cesserait d’être produite sous cette forme.
Pourquoi se passer des breaks ?
De toute évidence, la généralisation des SUV se fait en partie au détriment des breaks. A l’heure de la standardisation, le constructeur préférera miser sur un SUV, une carrosserie très à la mode, plutôt que sur un break.
Avec l’arrivée de ces véhicules familiaux surélevés, le break est soudain passé de mode pour beaucoup de familles. Un constat qui pousse à la disparition de ce type de carrosserie depuis quelques années. Certains segments break ayant déjà complètement disparu.
Où sont les breaks ?
Qui se rappelle des citadines breaks ? Les Peugeot 206 break n’ont pas d’équivalent dans la gamme actuelle de Peugeot. Même la Clio, dont les ventes en break n’étaient pas négligeables, n'a plus de hotte à proposer. Le succès des 2008 ou des Captur aura eu leur peau.
Chez Skoda, la dernière génération de Fabia n’est pour le moment pas disponible dans cette carrosserie.
On observe le même mouvement du côté des compactes, avec de moins en moins de breaks. La Megane est devenue une sorte de SUV, alors que la dernière Astra break tente de résister.
Les routières font de la résistance
Les routières sont les dernières à proposer systématiquement ou presque des silhouettes break. Les Audi A4 Avant, BMW Serie 5 Touring, Mercedes-Benz Classe E Break, Peugeot 508 SW, Renault Talisman Estate, Skoda Superb Combi, Volkswagen Passat SW ou Volvo V60 se vendent toujours en break.
Historiquement, ce sont ces routières qui représentent l’essentiel de l’offre et leur utilisation est souvent professionnelle. Plébiscitées pour leur confort et souvent utilisées par des commerciaux, ces berlines break ont encore un sens, commercialement, pour leurs constructeurs.
Pour combien de temps ? A l’autre extrémité de la grille tarifaire, le Dacia Jogger représente l’exception qui confirme la règle. En étant le seul break à moins de 15 000€, il se permet de proposer sept places et un équipement loin d’être ridicule. Un futur succès assuré… faute de concurrence.
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