Publié le 13 déc. 2022 à 19:20Mis à jour le 13 déc. 2022 à 19:25
« En Formule 1, chance et malchance n'existent pas. Cette dernière n'est autre que la somme d'éléments ou de situations que nous n'avons pas su ou pu prévoir ». L'adage d'Enzo Ferrari surplombe la Scuderia dont le français Fred Vasseur prendra bientôt le volant. Une décennie et demie sans titre sur les circuits tient autant de la blessure d'orgueil pour la firme de Maranello que de l'indispensable condition statutaire aux yeux de sa clientèle.
La Bourse adepte de la vitesse ne lui en a cependant pas tenu rigueur. L'étalon cabré s'est révélé cette année la plus noble conquête de l'investisseur qui cherchait à se protéger de la remontée des taux d'intérêt.
Succès annoncé du SUV Purosangue
Le titre a perdu seulement 6 % depuis le 1er janvier quand les estimations de bénéfice net par action grimpaient de 2,5 % en 2022. Les gérants ont accepté de se mettre sur la liste d'attente des livraisons, l'an prochain, de ses premiers SUV, le Purosangue, qui redoreront la rentabilité.
Le second véhicule des Agnelli et de la place milanaise, après Stellantis, confirme son appartenance au luxe en affichant une prime de l'ordre de 3 % sur la moyenne à cinq ans de ses multiples de valorisation.
En revanche, on pourrait en douter pour Tesla, presque deux fois et demie mieux valorisé en multiple en début d'année, et extériorisant aujourd'hui un rabais de 20 % à 30 % sur l'Italien. Une issue que la firme d'Elon Musk ne pouvait sans doute pas prévoir…
À noter
La décote de 20 %, qu'affichait en juin dernier le multiple de capitalisation de Ferrari sur sa moyenne historique à cinq ans, a été comblée depuis la présentation du nouveau plan stratégique 2022-26 et le succès des précommandes du Purosangue.
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