
Hors Skoda, quel est votre premier souvenir en matière d’automobile ?
Je suis issu de Mladá Boleslav où est implanté le centre névralgique de l’industrie automobile de mon pays. Mon grand-père travaillait pour Skoda, mon père aussi. Ce dernier faisait partie du département qui gérait le développement des nouveaux modèles. À ce moment-là, il n’y avait pas de simulateur ou de logiciel. Tout se faisait sur les routes et mon papa revenait souvent à la maison avec des voitures spéciales, des prototypes.
S’intéressait-il au sport automobile ?
Oui, il aimait ça. Dans sa jeunesse, mon père avait même disputé quelques rallyes. Il m’a aussi emmené sur des courses et nous avons assisté au début de la Skoda 200 RS en 1974. Il est certain que cette enfance a joué un rôle important dans mon orientation professionnelle.
Auriez-vous pu emprunter une autre voie ?
Cela aurait été envisageable, mais mon ambition était de rejoindre le département développement qui incluait la branche sportive. J’ai suivi un cursus d’ingénierie mécanique et mon souhait était d’accéder au poste d’essayeur, comme mon père. À ma grande déception, cela n’a pas été possible au début, mais avec le recul, cela a été très positif, car c’est intervenu lorsque Skoda a intégré Volkswagen. J’ai rejoint Skoda en 1992, et l’année d’après, j’ai été envoyé à Wolfsburg (Allemagne, siège du constructeur allemand. Ndlr) pour participer au développement de la nouvelle Octavia. Cela a été une expérience très intéressante.
Avez-vous été tenté par la compétition ?
Cela m’intéressait et bien sûr que j’avais envie d’essayer, mais d’un autre côté, j’avais un objectif : réussir mes études et décrocher le poste que je souhaitais. Je pense que je suis allé plus loin dans ce domaine que ce que j’aurais pu atteindre derrière un volant.
Comment êtes-vous passé des modèles de série à la compétition ?
Après le lancement de l’Octavia, il a été décidé que la voiture connaîtrait une déclinaison en rallye. À partir de 1997, elle a commencé à courir en version Kit-Car. Ensuite, avec l’avènement du WRC, Skoda a misé sur cette catégorie. L’équipe qui travaillait avec Pavel Janeba m’a demandé de participer au développement de cette Octavia. Nous collaborions alors avec Prodrive, parce que les suspensions provenaient de cette équipe. J’étais allé passer quelque temps à Banbury (QG de Prodrive, en Angleterre. Ndlr). Cela a été mon tout premier contact avec le sport automobile.
Avez-vous postulé à la branche compétition ?
Non, au contraire. En 2002, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le département « ventes » qui s’occupait de tout ce qui était les accessoires pour modifier une voiture de série. Cela allait du GPS aux barres pour le toit. Au début, il s’agissait uniquement de pièces pour améliorer un véhicule standard. Nous étions une to
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