Les grands groupes reconstituent leurs stocks et se préparent à des baisses des prix.
En France, en Europe et partout dans le monde, l’industrie automobile reprend des couleurs. L’approvisionnement en semi-conducteurs commence à se détendre. La production redémarre à un rythme plus soutenu. Stellantis en profite. Au premier trimestre, son chiffre d’affaires a atteint 47,2 milliards d’euros, en hausse de 14 % par rapport au premier trimestre de 2022. Avec 1,47 million de véhicules écoulés dans le monde sur les trois premiers mois de l’année, le groupe aux 14 marques - dont Peugeot, Citroën, Opel, Fiat, Chrysler - a amélioré ses ventes en volumes de 7 % sur un an. Un redressement «largement dû à l’amélioration des livraisons de semi-conducteurs», a confirmé le directeur financier du groupe, Richard Palmer.
Les équipementiers, fournisseurs, distributeurs attendaient le rebond de l’industrie depuis des mois, après plus de deux ans de perturbation des chaînes d’approvisionnement, de dégringolade des ventes et de délais de livraisons décourageants. Les ventes de voitures sont effectivement…
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