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Électriques mais lourds, certains SUV pourraient se voir écoper d'un malus au poids, soit 1 000 euros la tonne supplémentaire, pour chaque véhicule de plus de 1,8 tonne.
Plus volumineux, plus hauts, plus confortables. Les SUV aussi passent à l'électrique. Mais à cause de leur poids démesuré, ils perdent leurs vertus environnementales et pourraient, comme leurs cousines à pétrole, subir le malus de dix euros par kilo, au-delà d’1,8 tonne. Un projet diversement accueilli. "L’électrification des véhicules a pour but de réduire son impact écologique, mais ce n’est pas en adéquation avec des gros SUV", explique un jeune homme. "Ça pourrait me faire acheter une voiture au carburant et c’est dommage", déplore un autre.
Concrètement, le modèle électrique américain le plus vendu en France pèse 1,9 tonne. 100 kg d’embonpoint. Bilan, selon la règle en vigueur pour les thermiques, ce sera 1 000 euros de malus. Si elle entre en vigueur, cette fiscalité nouvelle se justifie par le bilan environnemental à la construction des véhicules électriques lourds. Sans compter qu’à l'usage comme à l'heure du recyclage, une voiture plus lourde présente un bilan environnemental plus défavorable. Ce malus au poids pour les électriques n'est pas envisagé avant 2024.
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