
On l’appelle le CRIC, pour Circuit routier d’instruction des commissaires. Une véritable répétition générale qui a réuni ce dimanche 164 personnes comprenant les concurrents d’un jour, des commissaires de toujours et toute l’équipe d’organisation de l’Automobile Club de Monaco (ACM).
Un ballet de voitures et de gilets jaunes auquel j’ai pu assister avec Audrey ma copilote pour l’occasion. Rendez-vous est donné à 9 h sous le Chapiteau de Fontvieille où toutes les équipes se sont réunies pour, d’abord distribuer les consignes - bien que la plupart soient des bénévoles de l’ACM habitués de l’exercice - puis se réchauffer au café attenant au chapiteau. Car la famille ACM est aussi sérieuse que chaleureuse.
Départ à 10 h 17
La première voiture doit s’élancer précisément à 10 h. Ici, on ne plaisante pas avec les horaires. On m’a indiqué que la nôtre prendrait le départ à 10 h 17. Après avoir assisté aux premiers rugissements de moteurs, nous sommes partis nous installer dans notre voiture pour effectuer nos réglages. Derrière le volant de ma Dacia Duster numéro 8, j’allume le contact et me range derrière la voiture 7. Celles qui nous précèdent se lancent au compte-gouttes à leur horaire précis de départ.
Il est 10 h 17 et je roule au pas jusqu’à la table de départ. Ma copilote Audrey remet un petit carton aux commissaires qui notent notre heure de départ prévue et la véritable heure de départ (pas de retard, ce sont les mêmes) avant de nous le rendre.
Cette fois, c’est parti : on prend la route ! Direction la déchetterie de Gorbio, point de départ de la première spéciale après une épreuve de "liaison" qui n’est, elle, pas vraiment chronométrée. Audrey me guide grâce aux indications remises dans une petite enveloppe à notre départ. On y retrouve les noms des routes et les communes qu’on doit emprunter avec, pour chacune d’entre elles, des repères kilométriques précis grâce aux données GPS.
Nous ne sommes pas vraiment seuls à bord. Un tracker - un petit appareil qui indique aux commissaires notre localisation et notre temps notamment - nous accompagne. Ce sont les véritables appareils utilisés lors du Rallye Monte-Carlo. Ils venaient tout juste d’être rapatriés du Japon où le dernier rallye de l’année s’est terminé. Monte-Carlo, étant le premier à ouvrir le bal de la saison 2024, a le droit de garder les équipements jusqu’au 25 janvier, date du départ.
Une spéciale de 6,14 km
Nous arrivons au premier point de contrôle horaire indiqué par un petit panneau orange. Comme nous sommes en avance sur notre heure de départ, on doit se garer sur le bas-côté quelques minutes derrière les autres voitures - elles aussi en avance - pour ne pas pointer trop tôt. Une fois notre heure venue, je m’avance pour qu’Audrey tende le fameux carton des horaires au commissaire présent à la table de contrôle qui valide notre temps de passage.
Quelques mètres plus loin seulement, une table de départ avec d’autres commissaires nous attend. Encore quelques coups de stylo sur notre carton et nous voilà partis sur les routes de Gorbio en direction de Sainte-Agnès ! 6,14 kilomètres de route à une allure tranquille pour profiter des paysages. Difficile de se faire au gabarit de la voiture sur des routes sinueuses mais nous arrivons à Sainte-Agnès à un panneau avec un drapeau à damier jaune qui nous indique la fin imminente de la première spéciale.
Drapeau rouge, on tire le rideau
Quelques mètres plus loin, c’est un panneau avec un drapeau à damier rouge qui nous accueille pour signaler la véritable fin. Là encore, nous devons attendre quelques minutes sur le bas-côté pour ne pas être en avance et se faire pénaliser. On en profite pour échanger nos places, Audrey prend le volant. Je donne notre sésame à un commissaire qui note notre horaire d’arrivée avant de nous divulguer l’horaire de départ de la prochaine spéciale quelques minutes plus tard.
Rebelote pour la deuxième épreuve avec mon acolyte au volant ! Elle démarre pied au plancher et navigue sur les routes de Sainte-Agnès avant qu’un drapeau rouge ne soit signalé sur notre tracker. Simple exercice improvisé mais la spéciale est annulée. Il ne nous reste plus qu’à rentrer tranquillement à Monaco pour 12 h 38, horaire de pointage remisé par les commissaires. Et moi, je n’ai plus qu’à profiter de la balade. Audrey connaît déjà la route...
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