Jacques Cottet-Spinoza et Marie Alonso, les deux amateurs de véhicules d'époques, réguliers du Cévennes & Cars, s’aligneront au départ du prochain Tour de Corse historique.
Elle est née en 1972, de robe Colorado et de surnom, comme de bien entendu, Mandarine. Elle, c’est cette BMW dont s’est entiché Jacques Cottet-Spinoza entraînant dans son sillage sa co pilote Marie Alonso, ça ne s’invente pas, dans un rêve fou : le Tour de Corse historique en octobre prochain.
Pour une mandarine, le dépaysement ne sera pas trop marqué même si son acclimatation au pays de la clémentine se fera avec l’assistance technique de Théo, 24 ans, le fils de Marie. Un trio en passe de découvrir un des trois circuits mythiques pour tout amateur qui se respectent en sus du rallye Monte-Carlo historique et du Tour de France automobile. Un rêve au coût certain, plus de 10000 €, mais qui ne se vit pas sans passion…
"Des plus prestigieux rallyes du monde, c’est sûrement le plus beau, assure Jacques, le propriétaire du bolide. Les routes, avec cette voiture-là, ce sera plus que sympa et au bout, il y aura sûrement une victoire !" La gagne, un penchant naturel pour ce dingue de voiture confiant au mécanicien François Laurent, ex-chef d’atelier chez BMW, le soin de poser deux carburateurs weber, double corps, afin de franchir, serein, la ligne d’arrivée. Et de la sérénité, il en faut, puisque c’est sur la régularité, sur les cinq journées de course, que seront jugés les participants. N’être ni trop en avance, ni en retard, ce qui sera plus compliqué au regard de la beauté des paysages qui seront traversés, est la règle du tour historique.
Copilote, Marie Alonso, également engagée dans l’organisation de Cévennes & Cars, est au four et au moulin afin de régler la communication et la création de la future association, Mandarine team, afin de décrocher des financements. Et défendre ainsi une certaine vision de l’automobile reconnaît celle qui a roulé en 309 GTI, 205 GTI ou Clio 16 S tandis que Jacques se régalait au volant de BMW M3. "La voiture électrique ou hybride, ce n’est pas vraiment notre truc, sourit-elle en ajustant sa combinaison Sparco aux liserés orangés. Il y a derrière ça, la volonté de sauver un patrimoine, de faire vivre ces véhicules qui font réagir. Je l’appelle la voiture de la “bonne humeur” car ceux qui nous croisent, sourient, nous saluent d’un pouce levé, nous font des appels de phare. "
Une mandarine victorieuse dans une course sans pépin, l’objectif a de quoi séduire...
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