
« On aime la bagnole. Et moi je l’adore. » Le président Macron l’adore, mais les automobilistes, eux, commencent à en avoir gros sur la patate. Depuis quelque temps déjà, la facture des réparations de leur « bagnole » ne cesse de grimper.
« Au global, on a un prix moyen de 4.000 € »
C’est ce que révèle l’observatoire annuel de l’association Sécurité et réparation automobile (SRA) – qui représente les entreprises d’assurances automobiles – publié il y a quelques semaines. Dans cette étude, l’association affiche un classement des coûts moyens de réparation par département. Réalisé à partir de « l’ensemble des expertises de collision en circulation et en stationnement sur les véhicules particuliers et utilitaires légers », l’Indre est présentée comme le département le plus cher du Centre-Val de Loire. En 2023, les réparations y sont en moyenne 8,2 % plus cher que sur l’ensemble de la France.
Un chiffre à nuancer
Malgré un coût de la main-d’œuvre inférieur de 6,8 % à la moyenne nationale, les automobilistes indriens se retrouvent à payer le prix fort. La différence est due au prix des pièces remplacées (+ 23 %). Alors, se fait-on rouler dans l’Indre ? Eh bien, pas vraiment. C’est ce que nous explique Philippe Joulaud, concessionnaire et représentant départemental de Mobilians – une organisation professionnelle qui représente une vingtaine de métiers de l’automobile en France – qui pointe du doigt un facteur extérieur majeur : la grêle de 2022.
« Le 22 mai 2022, on a pris non pas de la grêle mais de vraies boules de pétanque », se remémore-t-il. Dans l’Indre et à Châteauroux en particulier. « Au global, on a un prix moyen par véhicule de 4.000 € pour les réparations. Le temps que tout se répare, on a ce coût de remise en état qui vient augmenter naturellement les frais. La grêle de 2023, même si elle est moindre, a aussi eu un impact de 400 € supplémentaires en moyenne. »
Ainsi, c’est donc surtout la partie carrosserie qui alourdit la facture. Si l’on ôte cet élément, le coût de la main-d’œuvre et de l’entretien se révèle être l’un des moins chers de la région, selon Philippe Joulaud. En somme, les automobilistes indriens ne sont pas les dindons de la farce. Ils subissent surtout les séquelles d’événements météorologiques. La note devrait finir de s’alourdir à partir des mois de juin ou juillet, date à laquelle les 12.000 véhicules sinistrés devraient être enfin absorbés.
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