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Smart #3 : le courant passe - Le Point

Il faut s'y faire, Smart n'est plus synonyme de micro citadine deux places. Modèle emblématique de la marque depuis plus de 25 ans, la ForTwo s'apprête à tirer sa révérence pour de bon. Passée sous la coupe du constructeur chinois Geely, au côté, entre autres, de Volvo et Lotus, la marque s'émancipe et compte offrir rapidement une vraie gamme 100 % électrique. Après le SUV compact #1, apparu à l'été 2023, voici donc, sur la même base, le #3. Plus long de 13 cm et moins haut de 8 cm, il offre une ligne plus dynamique, plus élégante. Celle-ci est à mettre au crédit des stylistes de Mercedes-Benz puisque, aux termes de la joint-venture qui lie les deux constructeurs, le design, extérieur comme intérieur, revient à l'Allemand, alors que le Chinois prend en charge la partie technique.

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L'allongement de la carrosserie ne se faisant que sur le porte-à-faux arrière, c'est logiquement le coffre qui en profite, avec une capacité qui passe de 313 litres à 370 litres. Malgré des portes plus grandes, l'espace aux places arrière reste identique. L'assise de la banquette étant abaissée pour préserver la garde au toit, on s'y sent toutefois un peu engoncé. Faisant partie de la riche dotation en équipements de série, le grand toit panoramique apporte heureusement une belle luminosité.

À quelques différences près, dont les sièges avant, la présentation intérieure reste celle du #1. Caractérisée par une volumineuse console centrale, elle est sobre, harmonieuse et dégage une belle impression de qualité. Si un bloc d'instruments numériques est conservé derrière le volant, l'essentiel des fonctionnalités passe par une grande dalle tactile de 12,8 pouces. On y paramètre notamment les divers modes et assistances à la conduite.

L'accord des suspensions, plus fermes à l'avant, plus souples à l'arrière, ayant été peaufiné, le comportement routier, comme le confort, s'en trouve amélioré. Le châssis compose ainsi sereinement avec l'énorme couple disponible. Il est vrai que la version de base affiche déjà 272 ch, avec une autonomie revendiquée de 455 km. Avec l'aide d'un second moteur sur le train avant, la variante Brabus dispose, elle, de 428 ch. De quoi accélérer comme une Porsche.

Proposé à partir de 37 315 euros, soit 1 000 euros de plus que le #1, le #3 aura lui aussi comme principal concurrent le Volvo EX30. Construit sur la même plateforme et proposé pratiquement au même prix (37 500 euros), celui-ci devrait en effet avoir l'avantage, dès l'année prochaine, de voir sa production relocalisée en Belgique. Avec, à la clé, un bonus électrique de 5 000 euros dont ne peuvent bénéficier les Smart fabriquées en Chine.

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