Le 8 mai, le numéro un mondial de l’automobile a dévoilé des bénéfices annuels pour son exercice clos le 31 mars de près de 30 milliards d’euros. Un record, lié notamment au succès de ses voitures hybrides. Et une constante : sur une décennie, Toyota affiche, année après année, les plus gros profits du secteur, même si Stellantis l’a brièvement doublé en 2022. Cette rentabilité, le groupe nippon la doit à l’étendue de sa gamme, la plus large du monde, de la citadine aux gros 4 X 4, pour tous les conducteurs. Mais aussi à son internationalisation, avec de fortes positions aux Etats-Unis, en Asie et en Europe, où il dispose de deux usines d’assemblage au Royaume-Uni et en France.
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Son système de production hypercompétitif est par ailleurs toujours envié et copié par ses principaux rivaux. Toyota bénéficie également d’une grande intégration avec ses fournisseurs. Enfin, il jouit du très fort protectionnisme qui régit le marché automobile japonais.
Comment expliquer le succès de Toyota ?
Leçon n°1 : se concentrer sur une seule marque
Stellantis compte 14 marques, et même 15 avec Leapmotor. Le constructeur japonais se concentre, lui, sur son label Toyota, qui génère 85 % des ventes du groupe. A la clé, des économies d’échelle considérables au niveau de l’ingénierie, du commerce, du marketing et de la distribution. Stellantis essaie de compenser par des plateformes techniques communes entre ses marques.
Leçon n°2 : référence mondiale des voitures hybrides
Toyota a lancé sa première voiture hybride (moteurs essence et électrique) en 1997. Il est devenu la référence mondiale de cette technologie, adoptée aujourd’hui par tous les constructeurs, dont Stellantis. Ses hybrides sont réputées les plus fiables du monde, selon diverses études, et pèsent le tiers de ses ventes.
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Leçon n°3 : Toyota domine le marché automobile japonais
Toyota contrôle la moitié du marché automobile japonais, voire 70 % à travers ses participations chez ses compatriotes Suzuki, Mazda, Subaru. Le Japon représente du coup près de 50 % de son résultat opérationnel. Cette suprématie dans l’Archipel lui permet d’engranger des marges qui financent ses projets extérieurs.
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