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Automobile. Rallye de Mézidon : les cinq choses à savoir sur l'édition 2024 - Ouest-France

Le rallye de Mézidon et ses 133 kilomètres oscilleront entre tradition et modernité, avec plusieurs centaines de spectateurs attendus. Avec un casting de pilotes qui devrait amener un véritable vent de fraîcheur sur l’asphalte calvadosienne. « Il y a un peu de changements cette année et ça fait plaisir ! » déclare d’ailleurs à ce propos Chantal Lebel, présidente de l’Écurie augeronne automobile qui coorganise l’évènement avec l’ASACO Pays Normand.  Entre un samedi consacré aux vérifications administratives et techniques et un début des hostilités programmé dimanche à 8 h 30 avant le point d’orgue de la remise des prix à 18 h, voici ce qu’il faut savoir de ce cru 2024.

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1. Quatre équipages féminins, un record

Chez les femmes présentes à Mézidon, on se souvient de célèbres copilotes comme Sylvie Guégan, double victorieuse avec son époux Jean-Michel des éditions 2003 et 2004 ou encore de Léa Pustelnik, sur le podium à six reprises en compagnie de son père Stéphane entre 2011 et 2021. Pour cette 28e édition, la ligne de départ sera composée de quatre binômes exclusivement féminins.

« Quatre équipages, c’est du jamais-vu. On a déjà eu un ou deux binômes 100 % féminins. Elles aiment être elle aussi au volant et beaucoup s’engagent, avec des copilotes et d’autres qui passent pilotes » analyse Chantal Lebel. Et il y en aura pour tous les niveaux parmi les quatre duos. Sabine Virly et Floriane Chambroy vivront ensemble leur baptême du feu à bord de la Peugeot 106 S16. Présente en 2022, Olivia Becmont s’associe avec la néophyte Camlle Samyn. Karine Maulion, sextuple participante comme co-pilote et élément le plus expérimentée parmi les femmes présentes, fait équipe avec Joanny Fauvel, aucun Mézidon au compteur. Pour terminer, la paire Hélène Haouit (pilote en 2022 et 2023 et Anaëlle Lacaine (co-pilote en 2022 et 2023) semblent le plus équilibrée, puisque les deux ont déjà fait équipe en 2023, et enregistrent en 2024 leur troisième participation.

2. Un retour au tracé originel

« On reprend le premier rallye de 1996 avec le tracé à l’identique » annonce Chantal Lebel. Elle et son mari Francis, décédé en 2015, sont à l’origine des grands passionnés de course. Ils avaient lancé le rallye de Lisieux dans les années 1980 avant d’arrêter quelques années plus tard pour soucis de santé. Habitants de Mézidon, le couple a décidé « de remettre ça » en 1996. Dans un esprit de retour aux sources, les différents équipages vont se livrer une lutte acharnée pendant 133 kilomètres divisés en trois étapes et six sections chronométrées.

3. Un nombre de participants encore en légère baisse

133 kilomètres pour… 133 participants. Hasard ou non, le chiffre traduit une tendance à la baisse pour une course suscitant moins d’adhésion. « On en a déjà eu bien plus. Notre rallye a toujours bonne côte, mais on sent qu’il y a quand même des réticences » Une participation en hausse par rapport à l’édition 2023 (124 participants) mais qui traduit un déclin par rapport aux derniers rallyes, souvent constitués de 140 à 150 équipages, seuil maximal autorisé. « On sent qu’il y a moins d’argent entre les frais d’inscription, les frais de mécanique…. Il faut acheter la voiture, les combinaisons sans oublier les casques. Puis reste à savoir si les participants veulent un moteur plus gros, avec de bons pneus… Tout ça coûte » souffle l’organisatrice. Pour rappel, les droits d’engagement oscillent entre 320 et 640 euros selon la présence ou non de la publicité des organisateurs.

4. Un casting jeune pour une course indécise

Hormis les têtes d’affiche expérimentées comme Frédéric Guégan ou Emmanuel Hervieu, le casting 2024 verra encore une fois l’émergence de nouveaux visages. « Il y a un peu de changement cette année avec la présence de beaucoup de pilotes jeunes, et ça fait plaisir. Tout le monde à sa chance » se réjouit Chantal Lebel. Un vent de fraîcheur incarné par Adrien Julien, leader de la nouvelle génération. Deuxième en 2018 et vainqueur en 2019, le conducteur de 34 ans a troqué sa Mitsubishi Lancer Evo IX contre une Citroën DS3. Et comme lors de ses deux premières participations, le dossard numéro 1 fera équipe avec son épouse Melissandre.

5. L’accent mis sur la sécurité

« Les moyens et précautions sont dignes d’une course nationale. » Niveau sécurité, l’organisation annonce la couleur. En 28 éditions, le Rallye de Mézidon peut se vanter d’un bilan flatteur de seulement deux neutralisations de course : une pour orage et l’autre pour une sortie de route assez grave, seul couac depuis 1996.

Près de 300 personnes, bénévoles de l’association, officiels et commissaires de course sont mobilisés pour la bonne tenue de l’évènement. Le mot de la fin, et non des moindres, pour Chantal Lebel : « On reste dans la même optique : plus de commissaires et des équipes bien soudées. On est une bonne partie à penser sécurité avant tout. Que les spectateurs ne prennent aucun risque et restent dans les espaces qui leur sont dédiés »

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