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NamX, le petit poucet de l'automobile qui veut devenir grand - Les Échos

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il fait tourner les têtes. Au Salon VivaTech à Paris , le SUV à hydrogène aux lignes futuristes de NamX a déclenché une tornade de photos et de vidéos.

Le véhicule a aussi soulevé les coeurs en ligne : la start-up a remporté le prix des Elections de la tech dans la catégorie mobilité et villes intelligentes , remis, samedi 25 mai, par « Les Echos ».

Un bel encouragement pour ce projet hors normes. « Ce n'est pas qu'une voiture. C'est tout un écosystème reposant sur l'hydrogène », insiste Faouzi Annajah, le fondateur de NamX (pour « New Automotive Mobility Exploration »).

Collaboration avec Pininfarina

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C'est en 2017 que ce fils d'un ouvrier chez Renault a commencé à plancher sur le projet NamX. « L'automobile, c'est ma passion », lance-t-il avec des étoiles dans les yeux. Pour cela, il s'est associé à Thomas de Lussac. « C'est un designer. Il a 58 ans et moi 31 ans. Nous sommes très complémentaires », commente Faouzi Annajah. NamX a aussi collaboré avec Pininfarina, un bureau italien célèbre pour ses collaborations avec Ferrari et Maserati, pour concevoir son premier modèle.

Au-delà de son design, le SUV familial a des caractéristiques techniques atypiques. « C'est le premier véhicule au monde doté de six capsules à hydrogène à l'arrière. Un brevet d'invention a été déposé pour cela. L'autre point important, c'est que la voiture a un moteur V8 à hydrogène », précise le dirigeant.

Des choix osés alors que presque que toutes les marques automobiles parient sur les batteries électriques. Mais Faouzi Annajah est sûr de son coup. « On retrouve la liberté de l'automobile avec l'hydrogène, car le temps de recharge est très court », rappelle-t-il. En outre, les capsules de NamX peuvent aussi « être utilisées pour alimenter des groupes électrogènes, alimenter des petits bateaux », énumère-t-il.

Enjeux industriels et financiers

Comme tous les néoconstructeurs, NamX va devoir passer de la case prototypage à la case industrielle. La start-up espère lancer la production à horizon 2027-2028 et vendre son SUV entre 75.000 et 95.000 euros TTC. Un positionnement haut de gamme assumé. En attendant, la start-up va devoir mobiliser beaucoup d'argent et ne pas commettre d'impair sur la route. Les déboires d'Hopium , une autre start-up tricolore de l'automobile, invite à la prudence…

« Nous voulons lever des fonds par étapes. Il ne faut pas aller trop vite en besogne », tempère le patron, qui espère tout de même que le Salon VivaTech donnera de l'appétit aux investisseurs et des futurs clients.

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