Successeure de la BMW 2002, l’E21 est la deuxième voiture dessinée par Paul Bracq après l’E12 ou série 5 qui inaugure la séparation des gammes en séries.
L’E21 est la nouvelle série 3. Elle n’est disponible qu’en version 2 portes et débute sa carrière avec des quatre cylindres 316 (90 ch), 318 (99ch) et une face avant à deux phares.
En 1977, la série 3 gagne des motorisations 4 cylindres 320 à carburateur (109 ch) ou à injection (125 ch), 6 cylindres 320i (122 ch) et 323i (143 ch) à injection qui se distinguent par une face avant à double phares. La série 3 a du succès et se vend bien.
Pas de cabriolet ?
A cette époque, pas question pour la marque à l’hélice de se lancer dans des dérivés peu rentables ; le cabriolet fait partie de ces choix.
La marque, ayant déjà eu des cabriolets dans sa gamme, préfère traiter avec un carrossier indépendant qui lui assemble une petite série.
Depuis les années Trente, elle fait confiance à la carrosserie Baur, située à Stuttgart (BMW 327). Dans les années cinquante, Baur a produit les 501 et 502 cabriolet puis la BMW 700 cabriolet (2 592 exemplaires) au début des années soixante.
Entre 1967 et 1975, Baur va produire 4 210 unités de la 2002 cabrio et devient un partenaire majeur.
La Baur TC
En plein renouveau dans les années soixante-dix, BMW va laisser l’initiative à Baur qui va décliner son Top-Cabriolet débuté sur la 2002.
C’était une transformation qui permettait à la voiture de disposer d’une capote au-dessus des places arrière et d’un toit rigide escamotable au niveau des places avant, tout en conservant la découpe des portières d’origine.
Afin d’assurer la rigidité, un arceau est monté sur la caisse et sert de liaison entre le toit rigide et la capote. Vendu par BMW à partir de 1977, le cabriolet s’appelle officiellement BMW E21 TC1 pour Top-Cabriolet 1.
Un processus de fabrication étonnant
Le TC1 était commercialisé comme une option par les concessionnaires, ce qui donnait lieu à un tout de passe-passe très curieux.
Quand le client commandait cette option, BMW lançait la fabrication d’une E21 classique qui faisait le voyage de Munich jusqu’à Stuttgart où elle était réceptionnée par la Karosserie Baur Gmbh.
La voiture était démontée, le toit découpé et remplacé par le Top-Cabriolet. Le toit avant démontable venait se ranger dans le coffre. Cette transformation était vendue pour toutes les motorisations de la BMW E21, y compris l’entrée de gamme 315…
C’est cher, très cher…
Le coût de cette transformation était exorbitant à l’époque ; elle représentait près de 30% de la valeur de la voiture.
A titre d’exemple, en 1982, une 323i était vendue 89 956 Francs auxquels il fallait ajouter 26 192 Francs pour l’obtenir en cabriolet TC1.
4 595 exemplaires de BMW E21 Baur furent produits entre 1977 et 1982. Les TC1 possèdent, en plus de leur plaque constructeur, une plaque d’identification Baur indiquant leur numéro de fabrication dans la série et la couleur de leur capote.
Les 320 et 323 représentent la grande majorité de la production (respectivement 1 874 et 1 659 unités). Baur continuera avec la BMW E30 et son option TC2 avant que BMW ne reprenne les rênes sur la BMW E36.
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