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Automobile. Une table constellée d'étoiles pour le Rallye Vosges Grand Est 2024 - Vosges Matin

Championnat de France (4e manche) Samedi et dimanche

« Quand il y a trop de sel, cela peut faire mal au ventre. » Jamais avare d’un bon mot, Yoann Bonato, triple vainqueur dans les Vosges, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère quand on lui a demandé ce qu’il pensait des agapes agrémentant cette version 2024. Car en effet, cette 39e levée du Vosges Grand Est ne devrait pas manquer de condiments pour épicer un mets gouleyant si l’on se réfère à la carte.

Il faut dire que tous les ingrédients sont réunis pour qu’il en soit ainsi. Seulement, il est indéniable que ce festin va très probablement s’avérer indigeste pour certains. Il y a tout d’abord, la tournure prise par ce début d’exercice 2024. Trois manches de championnat de France se sont écoulées et trois vainqueurs différents ont été recensés. Cela fait très longtemps qu’il n’y a pas eu autant de partage entre les prétendants à la couronne.

Sacré à cinq reprises lors des six campagnes, Yoann Bonato, en haut de l’affiche au Lyon Charbonnières, ne fanfaronne pas. Il se doute que les embûches seront à tous les coins de bois. Avec des opposants avides de le faire tomber de son piédestal : « C’est difficile de prédire qui sera vainqueur mais on est confiant. Le championnat est très serré cette année et c’est sympa. »

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« Ce n’est jamais facile ici mais je vais attaquer »

Solide lauréat à Antibes, Eric Camilli tire le meilleur profit d’une Hyundai à laquelle il s’est très vite acclimaté. Le Niçois débarque dans les Vosges sur une trajectoire ascendante : « C’est simple, il faut être le plus rapide possible et être en confiance. C’est souvent un mix des deux. Ce matin (vendredi), j’étais un peu en difficulté. C’est à moi de me remettre en question. Ce n’est jamais facile ici mais je vais attaquer. »

En apprentissage accéléré face à des adversaires plus expérimentés, Léo Rossel (Citroën C3), victorieux au Touquet, prend de plus en plus d’épaisseur. Il devrait être le troisième larron de cette sarabande annoncée. Sur leurs talons, Hugo Margaillan ( passé à huit dixièmes du succès l’an dernier mais qui doit encore trouver la bonne alchimie avec la Hyundai) et Anthony Fotia (Citroën C3), qui réalise un début de saison très prometteur alors qu’il fait ses premières armes sur une Rally 2, sont des outsiders tout à fait crédibles.

Jean-Baptiste Franceschi (Ford Fiesta), l’Estonien Georg Linamaë (Skoda Fabia) seront sûrement à l’affût. Il sera aussi intéressant de voir le comportement de l’Alpine GT + de Raphaël Astier qui ne sera peut-être pas avantagée par le terrain de jeu de la deuxième étape.

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Un drôle de casse-tête en perspective

Tout ce beau monde sera vite au parfum avec une copieuse entrée du côté de Corcieux avant d’attaquer les incontournables tronçons que sont Moyenmoutier et Pays d’Ormont. Les spéciales du dimanche (Vologne, Haut-du-Roc et Haut-du-Tôt), que l’ensemble du plateau trouve ardues et piégeuses à souhait, ne font que décupler le degré d’intérêt.

Enfin, l’une des préoccupations collectives de ce vendredi était de savoir quel serait l’état des routes. De fortes précipitations sont annoncées dans la nuit et d’autres un peu plus éparses en matinée de samedi. Forcément, c’est une inconnue supplémentaire dans cette équation complexe et notamment en ce qui concerne les choix de pneumatiques : « Le Vosges Grand Est, c’est toujours un gros morceau. Les conditions s’annoncent compliquées. Cela va souvent de pair ici », reconnaît Yoann Bonato dont le sourire en coin cache une faim d’ogre. A table et que la fête commence…

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