
Il faut se rendre à l'évidence : lorsqu'on fait partie d'un groupe, il est nécessaire de se plier à l'esprit d'équipe. Sur ce plan au moins, on ne peut pas faire de reproches à la Grande Panda, ainsi intitulée parce qu'elle mesure 34 cm de plus que sa cadette qui reste au catalogue. De toute évidence, sous le même nom, il s'agit d'une nouvelle voiture et sa vocation bi-énergie, à la fois thermique et électrique, au choix, indique bien les atermoiements de Stellantis sur les options de fond à prendre. Pas de doute sur la provenance de la base commune. Il s'agit, en effet, de la plateforme utilisée par la Citroën ë-C3, qui, elle, franchit le seuil des 4 m pour 1 cm alors que l'italienne se tient juste en dessous, avec le même écart.
Question de style, il est vrai très différent, et magistralement mené par le Centro Stile de Turin. Mais, née à 3,40 m en 1980, la Panda n'a cessé de grandir et a gagné au passage des portes arrière qui n'existaient pas à l'origine. Le copieux changement de taille qui nous occupe ici permet, bien sûr, d'accueillir la technologie électrique constituée d'un moteur synchrone à aimants permanents fournissant 114 chevaux et 120 Nm de couple.
C'est donc bien la copie conforme de la Citroën, la batterie LFP de 44 kWh (42 utiles) permettant de cibler une autonomie de 320 km. Bonne idée pour la recharge à domicile – jusqu'à 7 kilowatts –, un câble torsadé plus simple figure sous le capot moteur et débarrasse au quotidien le coffre arrière de l'attirail de recharge.
Marquée à l'embauchoir
En revanche, pour de plus grands périples, il faudra se munir d'un câble plus costaud, qui, fatalement, comme sur toute voiture électrique, va se retrouver jeté dans le coffre à bagages pour en diminuer la capacité. Heureusement, celui-ci, à 361 l, est assez généreux en comparaison avec les 318 l de la Citroën. En revanche, le seuil d'accès, avec le hayon marqué Fiat à l'embauchoir, est trop haut.
Du dessin original de Giugiaro, Turin a su conserver quelques traits malicieux, mais en donnant beaucoup plus de robustesse apparente aux lignes. On remarque les ailes largement renflées, les portes marquées en creux du nom de Panda et la calandre pixelisée avec son Fiat asymétrique. L'intérieur n'est pas en reste avec un écran tactile multimédia de 10,25 pouces qui fait riche et une poignée de maintien sur laquelle est déposée une minuscule Panda.
La boîte à gants en bambou recyclé surplombe un vaste vide-poches où, à coup sûr, les conductrices poseront sac et accessoires. Les aérateurs, soulignés de couleurs gaies, adoptent une forme rectangulaire saillante et le combiné d'instruments est confié à un système numérique. La banquette arrière, divisible, est surélevée et se rabat naturellement pour transformer cette Grande Panda en petit break.
Nous l'avons dit, pour les réfractaires à l'électricité subsistera une offre thermique sous la forme du moteur puretech 3 cylindres essence 1,2 l, qui délivre 100 chevaux avec une hybridation légère. C'est elle qui fera le prix d'entrée sous la barre des 19 000 euros. Alors qu'il faudra plutôt cibler 25 000 euros pour la version électrique, bonus du moment à déduire. Enfin, la petite Panda bien connue continue sa carrière en dépit de ses douze ans d'existence et a été adaptée aux règles du GSR 2, qui ont impliqué de moderniser le tableau de bord. Elle est vendue, pour sa part, 13 600 euros en version hybride légère de 70 chevaux.
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