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Quand les constructeurs automobiles fondent sur les VTC

L'année 2017 aura vu le secteur des VTC devenir de plus en plus concurrentiel. Au grand dam d'Uber, la société qui a bouleversé la donne au début de la décennie.

Conscients du danger pour leur business - les services comme Uber offrent une alternative à l'achat d'une voiture -, ce sont les constructeurs automobiles eux-mêmes qui ont décidé de venir bousculer les services de mobilité. Petit tour d'horizon.

Daimler, le dernier arrivé

L'allemand Daimler est le dernier constructeur à avoir abattu ses cartes en 2017. Le propriétaire de Mercedes a annoncé jeudi avoir repris « 50 % + 1 action » de Chauffeur Privé, la société fondée par Yan Hascoet, Othmane Bouhlal et Omar Benmoussa.

Selon «Les Echos » , Chauffeur Privé serait valorisée 200 millions d'euros. La société qui, en 2016, a réalisé 60 millions d'euros de chiffre d'affaires, va conserver son management et son siège demeurera en France.

Pour Chauffeur Privé, qui comptabilise 1,5 million de clients et 18.000 chauffeurs affiliés (Uber en possède 20.000 en France), l'opération devrait permettre de sortir des frontières hexagonales à l'intérieur desquelles il était jusqu'à présent cantonné. Du côté de Daimler, une montée à 100 % du capital est envisagée pour 2019, sous la pression de la transformation du marché des services de mobilité.

Renault et Nissan passent la seconde

Renault n'est pas en reste.  Le constructeur français a annoncé fin septembre le rachat de Marcel ainsi que de la plateforme Yuso, qui gère le rapport avec le client. Médiatisée a minima par le constructeur, cette transaction illustre pourtant une stratégie plus générale de conversion de celui-ci en fournisseur de services de mobilité. Vers mi-décembre, Renault a d'ailleurs annoncé la relance commerciale de la start-up Londonienne Kahrou, agrégeant l'offre de flottes de taxis ou de VTC, que la société française a acquise l'année dernière.

Nissan, pour sa part, teste la colocation automobile. La société nipponne contrôlée par Renault a lancé en février 2017 une offre d'un genre inédit, baptisée « Get & Go Micra » , qui permet à plusieurs automobilistes de partager l'usage d'une Micra - une citadine comparable à une Clio. Pour l'instant, le service n'est disponible qu'à Paris, avant d'être déployé dans le reste de la France, pays pilote.

PSA dans le covoiturage et l'autopartage

Fin septembre, PSA a dévoilé Free2Move, une marque entièrement dédiée aux services de mobilité appelée à peser autant que ses marques Peugeot, Citroën et DS. Le groupe français a investi dans deux start-up françaises spécialisées  dans l'autopartage (Koolicar et TravelerCar) et vient d'arriver au capital d'un pionnier américain du covoiturage, Communauto.

La plateforme Free2Move permet, à la manière de Google, d'agréger les services d'une vingtaine d'opérateurs différentes, dont les services d'auto-partage de Daimler ou de BMW.

GM s'associe à Lyft, concurrent d'Uber, Volvo parie sur l'original

En janvier, c'est l'américain General Motors qui avait tapé du poing sur la table. Le constructeur automobile américain avait alors investi 500 millions de dollars dans Lyft , le principal concurrent d'Uber aux Etats-Unis.

Volvo a, de son côté, signé un partenariat avec Uber durant l'été. Leur alliance s'est concrétisée en novembre lorsque que les deux sociétés ont annoncé qu'Uber allait acheter 24.000 véhicules autonomes au constructeur suédois , le premier « deal » du genre.

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https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0301064930859-quand-les-constructeurs-automobiles-se-reinventent-dans-le-service-a-la-mobilite-2140848.php

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