Millon et le moteur de recherche Leparking s'associent afin de créer un site de ventes aux enchères dédié aux voitures de collection.
Pourquoi ne pas se porter acquéreur d'une voiture de collection aux enchères sans se ruiner ? C'est la question posée par Carprecium, le nouvel acteur des enchères automobiles. Cette heureuse initiative est le fruit de la collaboration entre la maison française de ventes aux enchères Millon et Leparking, leader européen d'annonces automobiles en temps réel et expert du marché grâce à son analyse de big data. Comme le souligne Guillaume de Lusigny, l'instigateur du projet, « Millon est très présent sur le marché de l'art et organise plus de 180 vacations par an. Il manquait cependant un département essentiel qui attire nombre de collectionneurs : les automobiles de collection. » L'objectif de Carprecium est de démocratiser ce type de ventes et de les rendre plus accessibles aux éventuels adjudicataires. Exit les ventes physiques de chez Bonhams, Aguttes, Artcurial Motorcars et Osenat, où se brassent des millions d'euros. « L'idée est de faire différemment en se positionnant sur un autre axe, le moyen marché et uniquement sur Internet, ce qui évite nombre de frais d'enchères », appuie le spécialiste.
Couvrir un marché non exploité
Pour Millon, la collaboration avec Leparking lui permet d'analyser les tendances du marché afin de savoir précisément ce que recherchent les collectionneurs aujourd'hui, c'est-à-dire quels modèles se vendent et à quel prix. Pour Guillaume de Lusigny, « les gros » prennent tout ce qui passe dans leurs études, or, « ce n'est pas éthique d'avoir tout et n'importe quoi ». L'objectif de Carprecium n'est pas de réaliser un prix marteau de plus de 30 millions d'euros pour une Ferrari 335 Sport Scaglietti de 1957 comme chez Artcurial Motorcars en 2016. D'où l'idée de thématiser les ventes pour cibler les acheteurs avec des ventes réduites et peu de lots « afin que ces derniers tombent dans un univers automobile qu'ils aiment et avec une large fourchette d'estimation comprise entre 5 000 et 90 000 euros, un marché de prix non couvert par les enchères aujourd'hui », précise l'expert près de Millon.Ainsi, trois thèmes sont d'ores et déjà prévus : les Country Cars (le 27 janvier 2020), la qualité allemande (le 16 décembre 2019) et les petites anglaises le 18 novembre prochain). Cette vacation verra passer sous le marteau des Austin-Healey, des Triumph, des MG, Lotus, Jaguar, Jensen ou encore une belle Rolls-Royce des années 1970. Mais qui dit vente en ligne dit également peu de visibilité sur les véhicules que l'on souhaite acquérir. Là encore, l'opérateur a tout prévu et offre des garanties qui rassureront les potentiels adjudicataires. Ces derniers peuvent notamment se rendre chez le vendeur afin d'inspecter le lot. Auquel cas, des experts indépendants se déplacent chez les propriétaires et « mettent les mains dans le cambouis », s'amuse Guillaume de Lusigny.
Ils évaluent l'état technique et esthétique des voitures, apprécient la conformité des documents, les numéros de série et établissent un rapport contenant 150 points de contrôle et nombre de clichés. Enfin, le commissaire-priseur garantit au client ces informations afin de lui offrir une sécurité maximale.
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