Publié le 26 janv. 2022 à 8:41Mis à jour le 26 janv. 2022 à 10:52
D'une crise à l'autre. Lorsque Jacques Aschenbroich est nommé directeur général de Valeo en mars 2009, l'équipementier automobile fragilisé par la crise de 2008 perd 2 millions d'euros par jour. Treize ans plus tard, alors que le PDG s'apprête à en céder les rênes, le groupe est à nouveau entré en zone de turbulences. La pandémie l'a précipité dans le rouge, avec 1 milliard d'euros de pertes nettes en 2020, et il n'a pas tourné la page de la crise même si 2021 devrait marquer un retour dans le vert.
Pourtant, le Valeo d'aujourd'hui n'a plus grand-chose à voir avec celui de l'époque. « Le groupe a changé d'échelle », se félicite Jacques Aschenbroich, quelques jours avant d'en transférer la direction générale à Christophe Périllat (il en restera lui-même président jusqu'en mai 2023). « Notre effectif est passé de 45.000 à 110.000 salariés dans le monde, essentiellement par croissance organique. »
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