L’Association des constructeurs automobiles européens (Acea) table sur un rebond si les pénuries de composants s’atténuent cette année.
2021 a été une annus horibilis pour l’industrie automobile en Europe. À 9,7 millions de véhicules, les immatriculations ont atteint leur point le plus bas depuis 1990, et le début des statistiques sur le Vieux Continent. Les constructeurs européens, regroupés au sein de l’Acea, espèrent un net rebond cette année. L’association se permet une prévision de 10,5 millions d’immatriculations de voitures neuves en 2022, ce qui représente une hausse de 7,9 %.
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Pour autant, l’Acea pose plusieurs bémols à cette prévision. En 2020, le marché automobile avait été affecté par la pandémie de Covid-19, et ses multiples confinements à travers l’Europe. L’année suivante, c’est la pénurie de puces électriques, fabriquées très majoritairement en Asie et de plus en plus indispensables dans les voitures, qui a fait flancher le marché. Pour 2022, les constructeurs automobiles conditionnent le rebond à «une stabilisation de l’approvisionnement en puces électroniques».
Toyota ou General Motors se montrent plutôt…
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