Alors que la situation était déjà critique depuis deux ans, voilà que le marché automobile français continue de sombrer.
Il ne fait pas bon être un constructeur automobile à l’heure actuelle. En effet, alors que les chiffres de vente était encore plutôt satisfaisants avant la crise du Covid, avec une tendance à la hausse, la crise sanitaire a alors sonné un énorme coup d’arrêt pour l’industrie, en raison notamment des confinements successifs. Mais à peine la situation revenue à la normale que les marques subissaient une pénurie de semi-conducteurs, allongeant les délais de fabrication et retardant donc les livraisons. Dans une telle situation, pas étonnant que les ventes chutent. Et pas qu’un peu ! En effets, au mois de mars, les immatriculations ont baissé de 19,53 % par rapport à la même période l’an dernier.
Un marché en baisse
Un chiffre similaire au niveau atteint dans les années 1970, alors que seulement 147 079 voitures neuves ont été vendues en un mois sur l’ensemble du territoire, selon les données de l’institut AAAData pour la PFA. Autant dire que c’est très peu, et aucun constructeur, ou presque n’a été épargné. En effet, Stellantis et le groupe Renault ont payé un lourd tribut, avec des ventes en chute libre, de respectivement -30 et -15 % environ. Chez Volkswagen aussi, la crise a eu un lourd effet, avec des immatriculations en baisse de 16,5 %.
En revanche, Bentley se porte extrêmement mieux, alors que ses immatriculations ont grimpé de 150 %. Chez Alpine aussi, la situation pourrait être pire (+67 %), tout comme du côté d’Alfa Romeo (+15,8 %) et Cupra (+90 %). Comme quoi, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.
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