
Les temps sont durs pour les moteurs thermiques et cela n'est pas près de s'arranger. Dès 2024, le malus fondé sur les émissions de CO2 ne punira plus seulement les grosses voitures et les modèles sportifs (qui devront supporter jusqu'à 60 000 euros de taxe dès 194 g/km !), mais aussi les voitures essence les plus économiques avec un barème débutant désormais à 118 g/km. Parmi ces dernières, la Dacia Sandero 1.0 SCe, modèle le moins cher du marché à 11 990 euros, se verra ainsi infliger un malus de 100 euros pour son émission de 120 g/km. Certes, ce n'est pas une somme rédhibitoire, mais il s'agit d'un symbole fort. Même punition pour les versions d'accès Peugeot et Renault : la 208 1.2 PureTech de 75 ch ou la Clio SCe de 65 ch se verront aussi taxées d'une centaine d'euros. Et la facture monte rapidement au-dessus, à 310 euros pour 130 g/km, 983 euros pour 140 g/km, 2 205 euros pour 150 g/km. Ainsi, à moins de se contenter d'une minicitadine à la polyvalence limitée, les automobilistes doivent désormais se tourner vers des modèles au moins partiellement électrifiés pour éviter la taxe.
L'hybridation à la rescousse. Dans ce domaine, la réduction de l'émission de CO2 et donc du malus dépend largement de la taille de la batterie embarquée. On parle d'hybridation légère lorsque la capacité de celle-ci se limite à quelques centaines de wattheure (Wh) qui alimentent une petite machine électrique épaulant le moteur thermique afin de réduire l'émission de CO2 de quelques g/km. C'est la technologie utilisée par la Suzuki 1.2 Dualjet Hybrid de 83 ch pour seulement 106 g/km de CO2. L'hybridation complète nécessite pour sa part une batterie d'environ 1 kWh autorisant une propulsion 100 % électrique sur quelques kilomètres et une réduction d'émission de CO2 de plusieurs dizaines de g/km. C'est grâce à elle que la Toyota Yaris Hybrid (130 ch, 96 g/km) mais aussi les Renault E-Tech Full Hybrid Clio (145 ch, 93 g/km) et Austral (200 ch, 104 g/km) échappent à tout malus.
Enfin, l'hybridation rechargeable qui utilise une batterie beaucoup plus imposante (de 5 à 40 kWh selon les modèles) devant être rechargée sur secteur permet à cette condition d'aller encore plus loin en réduisant aussi considérablement la facture de carburant. Avec une autonomie électrique de plus de 100 km, le Mercedes GLC 300 e peut être conduit comme une voiture électrique au quotidien et ne fréquenter les stations-service que lors de longs trajets exceptionnels. Mieux, cette technologie peut aussi être détournée pour augmenter les performances d'authentiques voitures de sport, là encore tout en réduisant considérablement leur fiscalité. C'est notamment ce que fait Ferrari pour sa récente 296 GTB dont les 167 ch du moteur électrique s'ajoutent aux 663 ch du V6 biturbo pour une puissance cumulée de 830 ch et une émission de seulement 149 g/km de CO2, et donc un malus de 2 049 euros, très raisonnable pour un modèle dont le prix catalogue dépasse les 270 000 euros. Dans ce domaine, la McLaren Artura fait encore mieux, puisque, malgré ses 680 ch, elle n'émet que 104 g/km et échappe donc à toute surtaxe à l'achat §
https://news.google.com/rss/articles/CBMiamh0dHBzOi8vd3d3LmxlcG9pbnQuZnIvYXV0b21vYmlsZS9hdXRvLXJlZHVpcmUtbGEtZmFjdHVyZS1ncmFjZS1hLWwtaHlicmlkYXRpb24tMDYtMTEtMjAyMy0yNTQyMDU4XzY0Ni5waHDSAR5odHRwczovL2FtcC5sZXBvaW50LmZyLzI1NDIwNTg?oc=5Bagikan Berita Ini
0 Response to "Auto : réduire la facture grâce à l’hybridation - Le Point"
Post a Comment