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Bouchons à Toulouse : l'alternative à la voiture au ralenti - LaDepeche.fr

l'essentiel L’enquête publique sur les Aménagements ferroviaires du nord de Toulouse (AFNT), est close. Mais le projet est-il à la hauteur des enjeux ?

Les embouteillages sur le périphérique toulousain ont de beaux jours devant eux. En tout cas, l’alternative ferroviaire qui permettrait de désengorger le trafic automobile et de réduire du même coup la pollution est encore loin d’entrer en gare Matabiau. Sans même parler du projet de RER (réseau express régional) porté sans succès depuis de longues années par l’association Rallumons l’Etoile, l’opération d’aménagements ferroviaires du nord de Toulouse (AFNT), dont l’enquête publique vient de se terminer, apparaît d’ores et déjà comme sous dimensionnée par rapport aux besoins et aux enjeux des transports dans l’agglomération toulousaine.

Un vieux serpent de mer

« Faire circuler plus de trains au nord, c’est toujours mieux que rien et cela va dans le bon sens, explique Benoît Lanusse, le président de Rallumons l’Etoile, mais nous sommes inquiets de la fragilité du dossier, notamment du point de vue socio-économique et en cas de recours sur la future autorisation environnementale ». De fait, ces aménagements ferroviaires conçus dans la perspective de l’arrivée du TGV et du développement des trains régionaux, en provenance d’Agen ou de Cahors, ont déjà une longue histoire. Il faut remonter à plus de 10 ans et 2011 pour trouver les premières études de la métropole sur le sujet quand Pierre Cohen, l’ancien maire de Toulouse en était le président. Une annulation du décret d’utilité publique (DUP) plus tard, le relookage du projet initial s’appuie aujourd’hui sur un nouveau réseau de cinq gares : soit le maintien de Lacourtensourt, la réouverture de Lalande avec des nouveaux pôles voyageurs à Fenouillet, Saint-Jory, et une station à La Vache, alors que la création d’une nouvelle gare à Lespinasse reste envisagée. Le tout avec des cadencements de trains toutes les demi-heures.

En attendant 2030…

« Le problème c’est que la moitié de ces trains s’arrêteront au terminus de La Vache, alors qu’au départ, ils devaient tous arriver à Matabiau où des connexions transversales seraient possibles avec des lignes de RER tel que nous l’imaginons », regrette Benoît Lanusse. À l’arrivée cette nouvelle offre de transports ne fonctionnerait que cinq heures par jour avec des trains ne circulant que deux heures le matin (de 7 à 9 heures) et trois heures le soir (de 16 h 30 à 19 h 30). « On ne fait pas de tels investissements, de l’ordre de 720 millions d’euros pour ça », s’alarme le président de Rallumons l’Etoile. On aura de grands travaux mais peu de trains en plus »… Lui, promeut une démarche pragmatique en commençant par optimiser l’existant, sans attendre l’horizon 2030 avec la livraison (au plus tôt) des aménagements nord et l’arrivée du TGV. « Des améliorations concrètes sont possibles dès 2025 pour aller vers le RER, avec des financements réduits, compatibles avec la LGV et la troisième ligne de métro », plaide-t-il. Sans être entendu.
 

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