Chez Stellantis et Renault, des bons résultats mais un virage électrique difficile à négocier - Libération

Analyse

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Les deux groupes automobiles français ont connu une excellente année 2023, avec des ventes en net progrès. Mais après celle de Tesla, la menace des voitures chinoises à prix cassé plane : en meilleure position que son concurrent, le patron de Stellantis Carlos Tavares rêve d’une nouvelle mégafusion.

Un vol d’hirondelles fait-il le printemps de l’automobile ? En plein virage de la voiture électrique, un marché jusqu’ici dominé par le pionnier américain Tesla, et sous la menace d’une guerre des prix déclenchée par les constructeurs chinois, Renault et Stellantis n’ont de toute évidence pas intérêt à s’endormir sur leurs fragiles lauriers. Les deux grands groupes automobiles viennent certes de dévoiler d’excellents résultats financiers pour 2023. Et ils ont tous deux de bonnes raisons de sabler le champagne. Après les années de doute qui ont suivi le scandale déclenché par l’affaire Ghosn,Renault semble enfin en mesure de profiter des fruits de sa difficile restructuration. Tandis que Stellantis, géant automobile né de la fusion en 2021 entre PSA Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, est en pleine ascension et se lance à la poursuite de ses grands rivaux, Toyota et Volkswagen.

Stellantis explose les records

Tirant le premier, Renault

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