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Pourquoi les clients de voitures de sport ne veulent pas d'électrique - Challenges

Véritable prodige de la voiture électrique, Mate Rimac a commencé à bricoler sa BMW Série 3 à l’âge de 19 ans, en 2007. Il en a remplacé le six-cylindres, qui avait rendu l’âme lors d’une compétition, par un moteur électrique. La transformation lui a permis de s’imposer dans de nombreuses courses de côte et épreuves de drift. Dans la foulée, il créait son entreprise Rimac Automobili, destinée à produire des composants hautes performances pour les modèles électrifiés. La Nevera, une hypercar électrique de près de 2 000 ch vendue autour de 2 millions de dollars, sert de vitrine à l’entreprise. Aujourd’hui, Rimac Automobili emploie 2 000 personnes et possède 55 % de Bugatti. Une réussite impressionnante !

Mais si Mate Rimac est venu au monde de l’automobile via l’électrique, il est avant tout visionnaire. Ainsi, il tire les leçons des ventes décevantes de son hypercar. Seuls 50 exemplaires des 150 prévus de la Nevera ont pour l’instant trouvé preneur, malgré des performances détonantes : vitesse de pointe de 400 km/h, 0 à 100 km/h en 1,82 seconde, 0 à 300 km/h en 9,2 secondes, 0 à 400 km/h en 21,3 secondes… Au-delà des chiffres, il y a la manière, qui semble également sidérante au point d’impressionner le très expérimenté journaliste britannique Steve Sutcliffe. Lors d’un comparatif avec la Bugatti Chiron Super Sport, celui-ci a conclu que « tout ce que fait la Bugatti, la Rimac le fait mieux ». Sacré compliment, quand on connaît les prestations de la française.

« Personne ne paiera 200 000 euros pour une Apple Watch »

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