Le Mondial de Paris souhaite se réinventer pour l'édition 2020. Luc Chatel, président de la PFA, a présenté la philosophie de l'événement qui sera couplé avec Movin'On Paris, organisé par Michelin.
Si l'automobile vit une nouvelle révolution, comme le précise régulièrement Luc Chatel, président de la PFA, le salon de l'automobile ne manque pas de subir les mêmes foudres. Avec une nouvelle direction (AMC Promotion appartient à 100 % à la Plateforme de l'Automobile), un nouveau partenaire (Hopscotch a été choisi pour gérer l'organisation du Mondial), et de nouvelles ambitions (ou presque), le Mondial veut se réinventer.
"La France a inventé le salon de l'automobile, il y a 120 ans. Sommes-nous capables de le réinventer ?" se demande Luc Chatel, lors d'une conférence de presse. "L'édition 2020 sera un festival avec une multitude d'événements composés bien sûr du Mondial historique, porte de Versailles, que l'on peut qualifier de joyau de la couronne, mais également des rendez-vous professionnels, et un colloque sur la mobilité durable. Nous avons considéré que c'était le moyen pour nous de rester dans la course", ajoute Luc Chatel.
Mondial de Paris et Moovin'On Paris
Ainsi, durant la période du Mondial, qui se déroulera du 29 septembre au 11 octobre 2020 (avec un accueil du grand public dès le 1er octobre), Movin'On Paris, organisé par Michelin, se tiendra pour la première fois à Paris après trois éditions à Montréal. Cette manifestation BtoB remplacera Mondial Tech qui n'a plus vocation à perdurer. De même le salon de la moto se déroulera en même temps que celui de l'automobile, comme lors de la précédente édition.
Toute une palette d'évenements sont prévus durant la durée du salon. Un dîner de prestige au Grand Palais sera organisé le 26 septembre 2020, des centres d'essais de véhicules seront disséminés dans la capitale, tout comme une manifestation sur l'emploi et la formation, ou encore le Mondial Women. Un événement baptisé Fashion & Motion, autour de la mode et du design, est d'ores et déjà prévu.
Des économies pour les exposants
Le retour sur investissement reste le principal motif de la désaffection des constructeurs pour les salons automobiles. Si des baisses de tarifs ne sont pas évoqués, des économies sont cependant prévues. Ainsi les conférences de presse pourraient, par exemple, être toutes réalisées au Dôme de Paris (ex Palais des Sports, revisité par Jean Nouvel) qui jouxte le parc des expositions. Une régie unique, des stands sans modification... font ainsi partie des pistes explorées.
Pour y parvenir, le salon vient de nommer Serge Gachot, managing director (la fonction de commissaire général est supprimée). Anciennement directeur d'une entreprise d'événementiel en Allemagne et ex-responsable de communication et marketing chez des constructeurs dont Renault, Opel, et surtout Toyota-Lexus en Europe, ce dernier mixe donc une connaissance du milieu automobile et des salons.
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