Evidemment, il faut accélérer, tourner, freiner, comme dans toute automobile.
Quelles sont les conséquences pour les pièces d’usure comme les pneus et les plaquettes.
Les électriques sont-elles un gouffre financier quand on roule avec ?
Etat des lieux
Selon l’Avere France (www.avere-France.org), l’entretien d’une électrique est plus simple du fait que ces véhicules ne demandent que peu de changements de pièces.
Le moteur électrique est composé de très peu d'éléments mobiles (moins de 10 contre quelques milliers pour les véhicules classiques).
Des coûts estimés inférieurs de 30 à 40 % par rapport aux autos thermiques.
Les pièces comme les amortisseurs subissent la même usure mais les plaquettes et les pneus souffrent moins. Démonstration.
Pourquoi les plaquettes s’usent-elles moins ?
Un véhicule thermique compte sur ses freins pour décélérer et s’arrêter.
Et la consommation de plaquettes va dépendre du style de conduite.
Pour les véhicules électriques, le freinage régénératif récupère une bonne partie de l'énergie cinétique pendant le freinage électrique, et les freins mécaniques sont moins sollicités.
Sur la Toyota Prius de 2001 à 2004, les freins hydrauliques ne sont pas utilisés jusqu'à ce que le véhicule roule en dessous de 11 km/h, sauf en cas de freinage brusque.
D’autres exemples
Sur la ZOE 2, si la position B du levier de vitesses est activée, un système électronique retraite le signal du freinage pour le répartir entre une instruction d’utilisation du frein moteur et une instruction des plaquettes de frein.
Si le freinage est léger, le frein moteur participera principalement à la décélération et la batterie sera rechargée.
Sur la Hyundai Ioniq, les palettes au volant dosent l’intensité du freinage et peuvent éviter de se servir des freins hydrauliques.
Des plaquettes qui durent, durent
Sur un véhicule classique, les plaquettes sont changées entre 30 et 50 000 km en fonction du style de conduite et du profil des trajets.
Avec une électrique, il peut arriver que le changement de plaquette n’intervienne qu’après 200 000 km.
D’où l’utilité de l’éco-conduite. Compte tenu de certaines spécificités des électriques, les fabricants comme TRW ont conçu des plaquettes spécifiques parce que le moteur électrique est moins bruyant et que le freinage est différent.
Des pneus adaptés
Les véhicules électriques ont généralement un couple élevé et pèsent plus lourd que les voitures à moteur thermique.
Ce qui fixe des exigences spécifiques pour leurs pneus. Les trois critères les plus importants sont la sécurité, la faible résistance au roulement et le faible niveau sonore.
Une résistance plus faible au roulement augmente l’autonomie du véhicule.
En raison du silence du moteur, le bruit de roulement est une question de confort.
Les industriels au secours des électriques
Généralement, un pneumatique absorbe environ 20% d’énergie quand la voiture roule, et 40% pour une voiture électrique.
Avec sa motorisation particulière, la voiture électrique a un comportement nerveux qui peut induire une usure rapide des pneus.
Elle a donc besoin d’enveloppes résistantes et adaptées.
Des pneus comme l’Energy E-V de Michelin, l’Ecopia EP150 de Bridgestone ou le Conti.eContact ont été développés spécifiquement et adoptées par les constructeurs.
Econome en pneus, l’électrique
Les pneus d’une voiture électrique moderne s’usent beaucoup plus lentement que ceux d’une voiture équipée d’un moteur traditionnel.
Ceci est dû à un bon contrôle de la traction. Les systèmes d’aide à la conduite réduisent le glissement en utilisant le réglage rapide de la puissance du moteur électrique.
Ce système est beaucoup plus rapide que dans les véhicules à moteur à combustion interne, où il repose sur le freinage et la limitation du régime moteur.
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